L’ancien vice-président syrien Abdul-Halim Khaddam a déclaré à « Al-Sharq Al-Awsat » que la conférence de Paris est considérée comme une avancée mais non décisive. Le problème est qu’elle examine la question d’un point de vue humanitaire. Cependant, le problème en Syrie est plus important. Elle est devenue une base pour un bloc de pays dirigé par l’Iran, où une guerre similaire à la guerre de Corée du début des années 1950 est en train de se dérouler. Dans un appel téléphonique hier, il a ajouté que ce qui se passe en Syrie est « maintenant une nouvelle guerre froide. » Toute discussion sur le Chapitre 7 et l’intervention du Conseil de sécurité est théorique car toute décision nécessite l’absence d’un veto chinois ou russe. Il a ajouté : « L’accent doit maintenant être mis sur la voie politique car c’est celle qui conduit à la chute du régime. Depuis que j’ai quitté le régime, je dis : la Syrie se dirige vers des problèmes sérieux car le régime est un instrument aux mains de l’Iran, et tout ce que j’ai dit au cours des 5 ou 6 dernières années est évident sur le terrain. »
