L’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a déclaré dans une interview avec « Al-Sharq Al-Awsat » que « les bulletins de vote des élections syriennes n’ont aucune valeur, et ceux qui choisissent Bashar al-Assad ou quelqu’un d’autre le font soit de force, soit par peur. » Il a souligné que « ce ne sont pas de vraies élections, et tout le monde le sait, mais Bashar al-Assad est désireux de les organiser en défiance du monde. »
Khaddam estime que « il y a deux parties fondamentales responsables de la destruction en Syrie, à savoir la Russie, l’Iran et le régime d’un côté, et la communauté arabe de l’autre. » Il a souligné la différence cruciale entre ceux qui tuent ou participent au meurtre et ceux qui auraient pu arrêter ou atténuer les tueries. Il a mentionné que la Ligue arabe, après six mois de soulèvement, a envisagé d’envoyer Nabil Al-Arabi rencontrer Bashar al-Assad.
Khaddam pense que « ce qui se passe maintenant en Syrie rappelle les débuts de la catastrophe palestinienne. » Il a également noté un point crucial, affirmant que « la Syrie n’avait pas d’extrémistes initialement, et le peuple syrien, par nature, n’est pas extrémiste. Cependant, il y a un sentiment d’oppression et d’abandon par le monde, ce qui a conduit de nombreux Syriens à se tourner vers l’extrémisme, dans sa définition, comme une perte d’équilibre dans le comportement. »