Khaddam : « Ceux qui suivent le chemin de la guerre devraient bien lire l’histoire car la force militaire de l’agresseur est vouée à la défaite. »

publisher: وكالات

Publishing date: 2003-02-24

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Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam s'est adressé à la Conférence des pays non alignés, exprimant l'incapacité de son pays à soutenir la résolution proposée par les États-Unis et la Grande-Bretagne au Conseil de sécurité contre l'Irak. En tant que seul membre arabe du Conseil de sécurité de l'ONU, la Syrie a annoncé qu'elle voterait contre la nouvelle résolution sur l'Irak.

Lors du sommet des pays non alignés en Malaisie, Khaddam a réitéré la position syrienne, affirmant que si une guerre devait éclater, elle aurait des répercussions différentes des objectifs recherchés par les États-Unis. Dans une interview accordée à Reuters lors du sommet, il a souligné qu'il n'y a aucune justification pour proposer un projet de résolution alors que les inspecteurs s'acquittent effectivement de leurs responsabilités en vertu de la résolution 1441.

Khaddam a en outre critiqué les États-Unis, affirmant que leurs politiques ont aliéné les populations du monde entier et qu'une stratégie basée sur la force ne peut conduire qu'à la destruction et à la perte de vies humaines, plutôt qu'à l'établissement de la sécurité. Il a conseillé à ceux qui prônent la guerre d’étudier attentivement l’histoire, car une force militaire puissante est vouée à la défaite.

Le vice-président syrien a affirmé que le véritable objectif de la guerre est de remodeler les intérêts au Moyen-Orient pour servir les intérêts américains. Il a souligné la gravité de cette affaire, car elle constitue une menace pour la souveraineté et l'indépendance des États membres de l'ONU. Khaddam a appelé ceux qui prônent la guerre à rechercher plutôt la paix et le dialogue, mettant en garde contre la montée potentielle de l'extrémisme résultant d'une guerre en Irak.

Par ailleurs, la porte-parole de l'AIEA, Melissa Fleming, a annoncé que le directeur de l'agence, Mohamed ElBaradei, soumettrait son rapport sur l'Irak au Conseil de sécurité le 7 mars, plus tôt que prévu. Le rapport d'ElBaradei devait initialement être présenté après le 11 avril, date considérée par les analystes comme le début potentiel d'une guerre.
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