Le ministre des Affaires étrangères syrien, Abdel Halim Khaddam, est arrivé aujourd’hui à Paris pour discuter de la situation au Liban avec les responsables français.
Son voyage coïncide avec la réaffirmation par la France de son offre conditionnelle d’aider à maintenir la paix au Liban. Cette réaffirmation fait suite à un appel du leader libanais musulman de gauche, Kamal Jumblat, sollicitant l’aide diplomatique et politique française.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Sauvagnargues, a déclaré lors d’une diffusion que discuterait de l’offre française avec M. Khaddam. Le ministre français a également déclaré qu’il n’excluait pas la possibilité que les factions opposées au Liban puissent éventuellement tenir une conférence de paix à Paris.
Les responsables français ont souligné que l’offre de maintien de la paix était toujours valable avec les conditions initialement décrites par le président Valéry Giscard d’Estaing lors de sa récente visite aux États-Unis. Ces conditions étaient que les troupes françaises se rendraient au Liban pour aider à maintenir l’ordre seulement si toutes les factions étaient d’accord et si un gouvernement libanais légitime acceptait la proposition après l’instauration d’un cessez-le-feu.