Le bureau de presse de l'ancien vice-président de la République arabe syrienne, Abdul Halim Khaddam, a publié la déclaration suivante :
La chaîne Al-Manar du Hezbollah et certains médias liés au régime syrien ont rapporté des informations indiquant que M. Abdel Halim Khaddam avait mené une interview avec la Deuxième chaîne de la télévision israélienne, et le bureau des médias de M. Khaddam confirme ce qui suit :
Premièrement : M. Abdel Halim n’a mené aucun dialogue ni rencontre avec la télévision israélienne ou tout autre média israélien. Nous confirmons que l'interview diffusée par la Deuxième chaîne de la télévision israélienne était une interview privée de M. Khaddam pour la Troisième chaîne de la télévision espagnole. Nous joignons à la déclaration les textes de la correspondance qui a été menée pour réaliser l'entretien avec la télévision espagnole et par un intermédiaire, M. Ziad Darwish.
Deuxièmement : nous nions catégoriquement les allégations formulées par le journaliste par M. Khaddam à la télévision israélienne, et il n'y a absolument aucune vérité dans son affirmation, selon ce qui a été rapporté par la télévision Al-Manar et d'autres liés au régime syrien, selon laquelle M. Khaddam et l’opposition reçoivent le soutien et les fonds américains et européens pour renverser le régime d’Assad en échange d’un accord de paix avec Israël, et ce n’est pas le cas non plus. Il n’y a absolument aucune vérité dans l’affirmation selon laquelle M. Khaddam a déclaré que les armées turque, française et allemande se préparaient à envahir la Syrie à la tête des forces de l’OTAN.
Troisièmement : M. Khaddam affirme qu'il n'y a aucune vérité dans les allégations sur l'existence d'un gouvernement fantôme pour l'opposition syrienne ou sur l'existence d'une aide financière américaine ou européenne à un gouvernement qui n'existe pas.
Quatrièmement : M. Khaddam nie catégoriquement être derrière la révolution de la jeunesse en Syrie et confirme (comme cela est clair et avec des preuves concluantes dans l'interview sur la chaîne de télévision israélienne qui prétend avoir mené l'interview de M. Khaddam) que la révolution est une révolution de jeunesse et n'a rien à voir avec aucun groupe ou parti, et M. Khaddam confirme que Khaddam (comme cela est devenu clair lors de la réunion) a décidé de se retirer du travail politique en faveur de l'action nationale, et qu'il a décidé, depuis sa démission de ses positions au sein du parti et de l'État, qu'il ne veut assumer aucune tâche ou position politique ou de parti, et que le rôle de la génération des pères est de faire de la place à la génération des enfants dans la construction de l'avenir de la Syrie et de les soutenir et les soutenir, pas les solutions. Leur place.
Cinquièmement : le journaliste a affirmé (selon ce qui a été rapporté par la télévision Al-Manar et d'autres liés au régime syrien) que M. Khaddam avait mené une interview avec lui en 2005. Nous confirmons qu'il n'y a aucune vérité dans cette affirmation parce que M. Khaddam a accordé une seule interview à la chaîne Al-Arabiya fin 2005, dans laquelle il annonçait son parti pris en faveur des rangs du peuple et son opposition au régime syrien. Nous confirmons que Khaddam n’a pas sollicité cette rencontre, car de nombreux médias attendent de lui accorder des entretiens privés.
Sixièmement : M. Khaddam nie et confirme l'inexactitude de ses affirmations selon lesquelles le peuple syrien se réconciliera avec Israël après la chute du régime. La preuve concluante de la réunion ressort clairement de ses paroles : le nouveau régime en Syrie sera un système démocratique et la priorité sera de reconstruire la Syrie. M. Khaddam a également exprimé sa conviction que le peuple syrien s'engagerait dans l'Initiative de paix arabe.
Septièmement : M. Khaddam confirme avoir formulé des critiques claires à l'égard de la position américaine concernant la situation en Syrie et le régime syrien, et confirme qu'il n'y a aucun contact direct ou indirect avec l'administration américaine, européenne ou turque. Ces critiques ont été soulignées par M. Khaddam dans son entretien avec la télévision espagnole, la chaîne Al Hurra, et la télévision japonaise. Reuters, le journal Asharq Al-Awsat et d'autres médias arabes lors d'entretiens privés le mercredi 11 mai 2011 à Bruxelles.
Huitièmement : Nous pensons que le journaliste qui a mené l'interview de M. Khaddam pour le compte de la télévision espagnole a mené un processus de tromperie, de fabrication et de tromperie pour impliquer M. Khaddam dans l'ignorance (télévision israélienne). Par conséquent, nous pensons que ce travail n’est qu’un service fourni par Israël pour soutenir le régime du tyran Bachar al-Assad à travers des tentatives misérables et désespérées visant à déformer l’image de l’opposition syrienne.
Neuvièmement : Certains sites Internet ont rapporté que le journaliste syrien Fahd Al-Masry était celui qui avait organisé la rencontre entre Khaddam et (la télévision israélienne). Nous confirmons qu'il n'y a aucune vérité dans ces allégations et que son apparition dans l'enregistrement télévisé était en sa qualité de journaliste, et nous confirmons que M. Ziad Darwish est directement responsable de l'organisation de la réunion. .