Les dirigeants de l'opposition syrienne en exil, dont l'ancien vice-président Abdul Halim Khaddam et l'observateur des Frères musulmans Ali Sadr al-Din al-Bayanouni, se sont rencontrés à Bruxelles, la capitale belge, pour discuter des moyens de changer le régime de manière pacifique.
Le correspondant d'Al Jazeera à Bruxelles a déclaré que les participants à la réunion, qui a débuté jeudi et se poursuivra pendant deux jours, cherchaient à établir un cadre pour l'action nationale syrienne et à établir des mécanismes pour le changement en Syrie entre les mains des Syriens et de manière pacifique.
Des personnalités syriennes et des représentants du Conseil national syrien et de l'Assemblée démocratique en Europe et en Amérique participent aux réunions de Bruxelles
Une approche du changement
Pour sa part, Abdul Halim Khaddam a déclaré que l'objectif de la réunion était de discuter de la situation en Syrie et de rechercher une approche pour changer le régime dans ce pays. Il a ajouté dans une déclaration à Al Jazeera que les participants à la réunion étaient des opposants extérieurs à la Syrie, sans que personne de l'intérieur n'y participe afin de les protéger.
Al-Bayanouni a nié toute ingérence d'une quelconque partie dans la réunion de Bruxelles, qui vise à se consulter sur la recherche de mécanismes susceptibles d'apporter un changement en Syrie, soulignant que la réunion est limitée aux seuls Syriens.
Khaddam a rencontré le mois dernier à Bruxelles le contrôleur général des Frères musulmans syriens, interdits en Syrie, et les deux hommes ont décidé de contacter les partis d'opposition syriens afin d'intensifier la pression sur le régime au pouvoir à Damas.
Khaddam, qui vit en exil à Paris depuis sa démission de ses fonctions au pouvoir et du parti Baas socialiste arabe au pouvoir en juin dernier, mène une campagne médiatique pour renverser le régime syrien.