Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a souligné ce soir que la loi obligeant la Syrie à rendre des comptes n'affectera pas son pays, ni de près ni de loin. Il a souligné que toute mesure contre la Syrie serait contraire aux intérêts de ceux qui les prennent. Khaddam a fait cette déclaration aux journalistes après avoir rencontré un groupe d'intellectuels irakiens. Il a déclaré qu'aucun pays ne peut punir un autre pays et que toute action contre la Syrie finira par nuire aux intérêts de l'agresseur.
Concernant les demandes visant à ce que la Syrie quitte le Liban, Khaddam a affirmé que "le Liban a un État légitime et est membre des Nations Unies. Par conséquent, le Liban et les Libanais ne peuvent pas être dictés par les autres".
A propos des récentes rencontres entre le président syrien Bashar Al-Assad et plusieurs dirigeants arabes, Khaddam a expliqué que ces réunions sont destinées à la coordination et à la consultation sur les questions qui seront soulevées lors du sommet arabe qui se tiendra à la fin de ce mois en Tunisie. Le président syrien a récemment rencontré séparément le président égyptien Hosni Moubarak, l'émir de l'État du Qatar, Cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, et a effectué une brève visite à Riyad, au cours de laquelle il a rencontré le prince héritier, le vice-Premier ministre et Chef de la Garde nationale saoudienne, le prince Abdullah bin Abdulaziz.