Khaddam a déclaré : « La question est liée aux grandes puissances, donc si ces pays veulent sauver le peuple syrien, mettre fin à sa souffrance et l’autoriser à construire un État civil démocratique, les jours du régime d’Assad sont comptés. En l’absence d’action militaire, le problème s’étendra sur des mois, voire plus. » Il a souligné qu’il existe d’autres solutions pour résoudre la crise syrienne, mais elles se situent en dehors du Conseil de sécurité, insistant sur le fait que la responsabilité du dossier syrien incombe au groupe de pays qui ont sapé la légitimité du régime et demandé le départ de Bachar al-Assad dès le début. Ceci est particulièrement vrai car ce qui se passe en Syrie a des répercussions sur la région et les intérêts de ces pays.
Khaddam a expliqué qu’Iran est celui qui dirige le régime en Syrie, et tout le monde connaît ses ambitions et sa stratégie visant à contrôler la région et ses ressources. Il a noté que la communauté internationale dispose de diverses options, notamment la formation d’une coalition militaire internationale.
Il a appelé les pays occidentaux à se préparer à ce qu’il a appelé la « phase post-plan Annan », indiquant que le monde sait que Bachar ne se conforme pas au plan. Le même jour où le Conseil de sécurité a émis une résolution soutenant le plan Annan, 30 personnes ont été tuées à Homs, Hama et Idlib. Le deuxième jour, environ 60 personnes ont été tuées. Il a confirmé que ce meurtrier et criminel ne considère pas la question d’un point de vue légal, mais la perçoit à travers son bain de sang, devenu une menace pour la Syrie et l’ensemble de la région.
