Khaddam : Les forces occidentales  »nous rappellent les expéditions colonialistes à travers les étapes précédentes de l’histoire de la région.

publisher: The New York Times

Publishing date: 1983-09-29

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Le ministre des Affaires étrangères Abdel Halim Khaddam a volé vers New York mardi soir et a pris la parole devant l’Assemblée générale ce matin.

Il n’a fait qu’une brève allusion au cessez-le-feu et a consacré une grande partie de son discours à une vive dénonciation des États-Unis et des autres pays occidentaux ayant des forces militaires au Liban.

M. Khaddam a déclaré que cette force occidentale devait se retirer du Liban car elle représente « une grave menace pour la sécurité et la paix dans la région. »

Il a déclaré que les contingents américains, britanniques, français et italiens « nous rappellent les expéditions colonialistes à travers les étapes précédentes de l’histoire de la région. »

Il a également déclaré que les États-Unis cherchaient à mettre en œuvre le processus de « vietnamisation » au Liban.

« Nous mettons en garde l’administration américaine que l’implication militaire au Moyen-Orient ne sera pas moins pire pour elle que son implication au Vietnam », a-t-il déclaré.

Le discours de M. Khaddam a suscité une réponse plutôt modérée de la part des responsables américains.

John Hughes, le porte-parole du Département d’État, a déclaré que les forces occidentales étaient au Liban à la demande du gouvernement libanais, et il a nié tout objectif agressif suggéré par M. Khaddam.

Le secrétaire d’État George P. Shultz doit rencontrer M. Khaddam vendredi dans le but de persuader les Syriens d’adopter une approche plus coopérative à l’égard de l’utilisation des observateurs des Nations unies au Liban.

M. Shultz a rencontré ce matin le ministre des Affaires étrangères Giulio Andreotti d’Italie et ils ont convenu à nouveau qu’ils devaient essayer de changer le point de vue syrien.

L’approbation syrienne est considérée comme cruciale par les Libanais, les Nations unies et les diplomates occidentaux car on dit que les Syriens ont un contrôle opérationnel virtuel sur les milices druzes et chiites qui étaient engagées dans un conflit aigu avec l’armée libanaise avant l’entrée en vigueur du dernier cessez-le-feu.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp