Khaddam nie avoir accordé une interview à la Deuxième chaîne de la télévision israélienne

publisher: Beirut obsrver

AUTHOR: المكتب الإعلامي للسيد عبد الحليم خدام

Publishing date: 2011-05-15

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Beyrouth Observer a reçu un communiqué du bureau de presse de l’ancien vice-président syrien Abdul Halim Khaddam, dans lequel il nie avoir accordé une interview à la deuxième chaîne de la télévision israélienne, comme rapporté par la chaîne Al-Manar et d’autres médias associés au régime syrien. Voici le texte du communiqué :

Premièrement : M. Abdul Halim n’a pas accordé d’interview ni de rencontre à la télévision israélienne ou à tout autre média israélien. Nous confirmons que l’interview diffusée par la deuxième chaîne de la télévision israélienne était une interview privée de M. Khaddam pour la troisième chaîne de la télévision espagnole. Nous joignons au communiqué les textes de la correspondance qui a eu lieu pour mener l’interview avec la télévision espagnole par l’intermédiaire de M. Ziad Darwish.

Deuxièmement : Nous réfutons catégoriquement les allégations faites par le journaliste au nom de M. Khaddam à l’écran de la télévision israélienne. Il n’y a aucune vérité dans sa déclaration (comme rapporté par la chaîne Al-Manar et d’autres liés au régime syrien) selon laquelle M. Khaddam et l’opposition reçoivent un soutien financier américain et européen pour renverser le régime d’Assad en échange d’un accord de paix avec Israël. De plus, il n’y a absolument aucune vérité dans l’affirmation selon laquelle M. Khaddam aurait déclaré qu’il y avait des préparatifs des armées turque, française et allemande pour envahir la Syrie avec les forces de l’OTAN.

Troisièmement : M. Khaddam confirme le caractère infondé des affirmations concernant l’existence d’un gouvernement de l’ombre pour l’opposition syrienne ou d’une aide financière américaine ou européenne à un gouvernement inexistant.

Quatrièmement : M. Khaddam nie catégoriquement être à l’origine de la révolution des jeunes en Syrie. Il souligne, comme cela est évident et clairement prouvé dans l’interview sur la chaîne de télévision israélienne (qui prétend avoir réalisé le dialogue avec M. Khaddam), que la révolution est dirigée par la jeunesse et n’a aucun lien avec aucun groupe ou parti. M. Khaddam confirme (comme cela est évident dans l’interview) s’être retiré de la vie politique en faveur du travail national. Depuis sa démission de ses fonctions au sein du parti et de l’État, il a décidé de ne pas assumer de rôles politiques ou partisans. Il déclare que le rôle de la génération plus âgée est de laisser place à la génération plus jeune pour construire l’avenir de la Syrie, en les soutenant et les aidant, mais sans prendre leur place.

Cinquièmement : Le journaliste (comme rapporté par la chaîne Al-Manar et d’autres liées au régime syrien) prétend que M. Khaddam lui a accordé une interview en 2005. Nous confirmons que cette affirmation est fausse car M. Khaddam n’a donné qu’une seule interview à Al-Arabiya à la fin de 2005, où il a déclaré son alignement avec le peuple et son opposition au régime syrien. M. Khaddam n’a pas cherché d’autres interviews, de nombreuses chaînes de médias attendent toujours des entretiens exclusifs avec lui.

Sixièmement : M. Khaddam nie et confirme l’inexactitude de l’affirmation faite en son nom selon laquelle le peuple syrien se réconcilierait avec Israël après la chute du régime. Comme clairement indiqué dans l’interview, il croit que le nouveau système en Syrie sera démocratique, et la priorité sera de reconstruire la Syrie. M. Khaddam exprime sa conviction que le peuple syrien adhérera à l’initiative de paix arabe.

Septièmement : M. Khaddam confirme qu’il a critiqué la position américaine sur la situation en Syrie et le régime syrien. Il souligne qu’il n’y a aucune communication directe ou indirecte avec les administrations américaine, européenne ou turque. Ces critiques ont été fortement réitérées par M. Khaddam dans ses interviews avec la télévision espagnole, Alhurra TV, la télévision japonaise, Reuters et le journal Al-Sharq Al-Awsat, entre autres médias arabes, lors d’entretiens spéciaux le mercredi dernier, le 11 mai 2011, à Bruxelles.

Huitièmement : Nous pensons que le journaliste qui a mené l’interview avec M. Khaddam pour la télévision espagnole a trompé, fabriqué et désinformé pour impliquer M. Khaddam dans une apparition à la télévision israélienne. Par conséquent, nous considérons cet acte comme un service fourni par Israël pour soutenir le régime tyrannique de Bachar al-Assad à travers des tentatives désespérées de ternir l’image de l’opposition syrienne.

Neuvièmement : Certains sites ont prétendu que le journaliste syrien Fahd Al-Masri avait arrangé la rencontre entre Khaddam et la télévision israélienne. Nous soulignons que ces allégations sont totalement fausses. Sa présence dans l’enregistrement télévisé était en tant que journaliste. Nous confirmons que M. Ziad Darwish est directement responsable de l’organisation de l’interview.

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