Khaddam : Notre position n’a pas changé concernant les sanctions imposées à l’Irak

publisher: إذاعة العراق الحر - إذاعة أوروبا الحرة - دمشق iraq hur radio

AUTHOR: رزوق الغاوي

Publishing date: 2001-11-15

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Le Vice-Président syrien, Abdul-Halim Khaddam, a affirmé que la position de son pays concernant les sanctions imposées à l’Irak n’a pas changé, appelant à la levée de ces sanctions. Détails avec notre correspondant à Damas, Rizk Al-Ghawi.

Le Vice-Président syrien Abdul-Halim Khaddam a exprimé la préoccupation de son pays face à la situation actuelle en Irak, résultant des sanctions imposées à l’Irak et de la possibilité qu’il soit confronté à une agression externe, ainsi que son refus de toute action contre Bagdad. Khaddam a déclaré lors d’une conférence de presse tenue hier soir que la question du siège de l’Irak, des sanctions imposées et des rumeurs d’attaques futures éventuelles ne sont pas seulement une préoccupation pour la Syrie, mais aussi pour l’ensemble du monde arabe.

Le Vice-Président syrien a réitéré la position de son pays concernant ces sanctions, rejetant toute agression contre l’Irak. Il a déclaré que la position de la Syrie sur cette question est claire, exprimant sa conviction qu’il existe presque un consensus arabe sur cette position, qui appelle à la levée du siège sur l’Irak et au rejet de toute action contre lui.

Dans ses remarques, Khaddam a condamné ce qui s’est passé à New York et à Washington, le considérant comme une attaque contre des milliers de personnes sans lien avec les événements. Il a vu les événements comme le début d’une nouvelle guerre mondiale à New York et à Washington, sans certitude sur sa fin. Il a considéré ce qui s’est passé là-bas comme le début d’une guerre contre un ennemi inconnu.

Khaddam a décrit la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la lutte contre le terrorisme comme une loi internationale d’état d’urgence dangereuse et sans précédent qui limite la souveraineté des États, les plaçant tous sous la tutelle du Conseil de sécurité et de certains de ses membres. Il a argumenté que cela ouvre la porte à de multiples guerres.

Le Vice-Président syrien a considéré que cette résolution donne à Israël le couvert pour frapper tout pays arabe sous prétexte de lutte contre le terrorisme, lui accordant le droit d’utiliser la force sous l’égide de la légitimité internationale. Khaddam a exprimé des regrets que les États-Unis considèrent les opérations de résistance comme des actes terroristes, rejetant les nouvelles réglementations américaines sur le terrorisme et accusant les États-Unis d’être illogiques avec eux-mêmes.

Khaddam a déclaré que personne ne peut contraindre la Syrie à fournir des services volontaires à Israël, soulignant la reconnaissance par Washington de la résistance libanaise après la formation du comité de surveillance suite aux opérations de colère d’Israël contre le sud du Liban en 1996.

Le Vice-Président syrien a écarté toute action militaire contre la Syrie et le Liban, considérant qu’une telle action aurait un impact négatif sur l’ensemble de la région. Il a affirmé que si les menaces se concrétisent, la Syrie se défendra efficacement en utilisant toutes ses ressources disponibles.

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