L'ancien vice-président syrien Abdul Halim Khaddam a rejeté une convocation émise contre lui par un tribunal syrien.
M. Khaddam, qui vit en exil en France, a déclaré à la BBC qu'il ne reconnaissait pas la légitimité du tribunal ni les allégations portées contre lui.
M. Khaddam est recherché en Syrie pour de nombreuses accusations, notamment de complot visant à prendre le pouvoir en Syrie.
La convocation appelle M. Khaddam, son épouse et 23 membres de sa famille à comparaître devant le tribunal le 12 juin dans la ville de Banias.
S’ils ne le font pas, précise la convocation, ils seront jugés en leur absence.
M. Khaddam a déclaré que le fait que certaines des personnes figurant sur la convocation étaient des enfants âgés d'à peine deux ans montrait que l'affaire était sans fondement.
Il a également déclaré que le président Bachar al-Assad lui-même serait jugé pour corruption à l'avenir : "Cette corruption s'est développée sous le nez de la famille Assad depuis 1970, et je suis sûr qu'ils seront jugés bientôt."
M. Khaddam a affirmé l'année dernière que le président Bashar Assad avait menacé l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, quelques mois avant l'assassinat de M. Hariri en février 2005.
La Syrie a nié ces allégations et rejeté toute suggestion selon laquelle elle serait impliquée dans le meurtre.