Plusieurs gouvernements arabes ont intensifié leurs positions à l’égard du gouvernement syrien en raison de la violence qui sévit dans le pays, à la suite des bombardements de plusieurs villes par les forces de sécurité syriennes et l’armée avec des chars. Bahreïn, le Koweït et l’Arabie saoudite ont rappelé leurs ambassadeurs en Syrie pour des consultations. Dans le même temps, la Ligue arabe a réitéré son appel à un arrêt immédiat de la violence.
Dans un contexte connexe, l’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a salué les positions arabes soutenant les droits du peuple syrien, affirmant qu’elles étaient prévisibles.
Khaddam a déclaré à « Radio Sawa » que ces positions arabes étaient attendues car tous les gouvernements arabes sont témoins de « l’ampleur des crimes commis par le régime syrien ».
Il a ajouté que le discours prononcé par le monarque saoudien était comme « la mise en route de l’action arabe pour soutenir et sauver le peuple syrien des crimes auxquels il est soumis ».
Concernant la position turque, Khaddam a souligné que les relations turco-syriennes étaient historiques et sensibles, unies par la géographie et le destin commun, et il a noté leurs positions concernant les meurtres du peuple syrien.
Khaddam a expliqué qu’il était « naturel pour la Turquie de prendre une position ferme en faveur du peuple syrien », ajoutant que « les meurtres et les crimes continuels commis par le régime syrien seront un facteur d’instabilité dans la région, affectant tout le monde ».
Khaddam a critiqué les déclarations de Bouthaina Shaaban, conseillère du président syrien, qui ont précédé la visite du ministre turc des Affaires étrangères. Il a souligné que ces déclarations indiquent que le régime syrien a perdu la capacité d’évaluer la réalité et imagine qu’il vit dans un monde isolé où personne ne le tient responsable.
