La Syrie s’est jointe à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dans le but de porter la question de la violence en Cisjordanie occupée par Israël devant le Conseil de sécurité des Nations unies, ont annoncé les médias d’État aujourd’hui.
Le journal Al Baath a déclaré que la décision faisait partie de la « lutte continue de la Syrie contre les complots sionistes-américains ».
La décision a été prise dimanche à la suite d’une longue réunion entre le ministre syrien des Affaires étrangères Abdel Halim Khaddam et Farouk Kaddoumi, chef du département politique de l’OLP, ont rapporté Al Baath et le journal An Nahar, publié à Beyrouth, au Liban.
Khaddam et Kaddoumi ont discuté « de la situation dangereuse en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et sur le plateau du Golan, et ont convenu de demander une réunion immédiate du Conseil de sécurité des Nations unies », ont indiqué les journaux citant des sources gouvernementales syriennes.
Les sources ont déclaré que le gouvernement de Damas demandait à sa délégation permanente aux Nations unies de faire une demande officielle pour un débat au Conseil de sécurité sur les troubles en Cisjordanie occupée.
La décision a coïncidé avec un appel du Conseil populaire syrien (parlement) à ce que les États arabes se joignent à un « boycott économique des États-Unis et de ses agents en Europe pour leur soutien illimité à l’ennemi sioniste ».
