L’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam (Al Hurra TV) : Al-Assad porte la responsabilité de tout déséquilibre au Liban

publisher: المستقبل Mustaqbal

Publishing date: 2006-09-18

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Prévoyant que le juge Serge Brammertz présentera un rapport à la fin du mois en cours sur l’assassinat du président martyr Rafic Hariri, incluant de nouveaux faits, preuves et convictions concernant le crime, tenant le président syrien Bachar al-Assad responsable de tout dysfonctionnement au Liban, après la campagne qu’il a lancée contre les Forces du 14 Mars et la campagne en cours contre le Premier ministre Fouad Siniora.

Khaddam a estimé dans une interview au programme « Une des Questions » sur la chaîne « Alhurra » hier que la tentative d’assassinat du colonel Shhadeh était liée à l’assassinat de Hariri en raison de sa relation avec le dossier, suggérant que la même entité responsable des assassinats précédents, à savoir l’appareil de sécurité et ses ramifications au Liban, pourrait être responsable de la tentative. Cela ne peut être ordonné que par le président Bachar al-Assad, car les décisions en matière de sécurité en Syrie relèvent de la compétence du chef de l’État.

Khaddam a lié les accusations d’Assad contre la majorité parlementaire en tant que fabrication israélienne à la campagne contre le gouvernement de Siniora, car cela est « souhaité par Bachar al-Assad. » Il l’a interprété comme une stratégie pour la guerre au Liban et l’enlèvement de soldats israéliens, ordonnés par Bachar al-Assad pour créer une division dans la société libanaise. Cependant, cela a échoué car les Libanais se sont unis.

Il a déclaré que Bachar al-Assad est directement responsable de tout dysfonctionnement au Liban.

Concernant le refus de Bachar al-Assad d’assister au Sommet des Non-alignés à Cuba, Khaddam a estimé qu’il ne l’a pas fait « par crainte de mouvements populaires en son absence. Il est anxieux, effrayé et perturbé car il s’est impliqué dans des actions sur le terrain qui contredisent les intérêts du pays. Il a isolé la Syrie, et il est déjà isolé intérieurement, il est donc naturel qu’il craigne de quitter le pays. »

Concernant l’attaque récente contre l’ambassade américaine à Damas, il a mentionné deux possibilités : premièrement, que l’opération ait été organisée par un service de sécurité étant donné que la zone où l’incident s’est produit est sécurisée à 100 %, étant le lieu du palais présidentiel, de la résidence du président et de plusieurs hauts responsables. La deuxième possibilité est que l’attaque soit une opération terroriste, et si tel est le cas, c’est un indicateur très dangereux.

Concernant l’attaque d’Assad contre des pays arabes dans son discours récent, Khaddam a déclaré que son lien avec la stratégie de l’Iran est derrière de tels discours et positions car le lien avec les pays arabes a ses exigences, tout comme le lien avec un autre État. Avec ce discours, il a accru son isolement interne en plus de son isolement arabe croissant. Il n’y a absolument aucun soutien arabe pour de telles politiques.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]