L’ancien vice-président syrien, Abdul Halim Khaddam, a rejeté une convocation émise à son encontre par un tribunal syrien.

publisher: بي بي سي BBC

Publishing date: 2006-05-08

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M. Khaddam, qui vit en exil en France, a déclaré à la BBC qu’il ne reconnaissait pas la légitimité de la cour ni les accusations portées contre lui.

M. Khaddam est recherché en Syrie pour de nombreuses accusations, notamment complot en vue de prendre le pouvoir en Syrie.

La convocation demande à M. Khaddam, à sa femme et à 23 membres de sa famille de comparaître en cour le 12 juin dans la ville de Banias.

Si ils ne le font pas, la convocation indique qu’ils seront jugés en leur absence.

M. Khaddam a souligné le fait que certains des noms figurant sur la convocation étaient des enfants aussi jeunes que deux ans, ce qui montre que l’affaire est sans fondement.

Il a également déclaré que le président Bachar el-Assad lui-même serait jugé pour corruption à l’avenir : « Cette corruption s’est développée sous les yeux de la famille Assad depuis 1970, et je suis sûr qu’ils seront bientôt jugés. »

M. Khaddam avait allégué l’année dernière que le président Bachar el-Assad avait menacé l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, quelques mois avant l’assassinat de M. Hariri en février 2005.

La Syrie a nié ces allégations et rejeté toute suggestion de son implication dans cet assassinat.

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