« L’ancien vice-président syrien Khaddam met en garde contre des « conséquences graves » et révèle les secrets de la survie d’Assad. »

publisher: Jordanzad وكالة زاد الاردنية الاخبارية

Publishing date: 2013-11-28

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L’ancien vice-président syrien, Abdul Halim Khaddam, a adressé un message à l’opposition syrienne, les exhortant à boycotter la conférence ‘Genève 2’, affirmant que leur participation aurait des « conséquences graves. » Il a accusé la Russie et les États-Unis de collaborer pour maintenir le régime du président Bachar al-Assad. Khaddam a également mis en garde contre les groupes armés et l’Armée syrienne libre, affirmant qu’ils « n’accepteront pas une catastrophe syrienne après la catastrophe palestinienne. »

Khaddam, qui a fait défection du régime à la fin de 2005, quelques mois après l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, a déclaré : « Les deux grandes puissances, les États-Unis et la Russie, ont convenu de tenir une conférence à Genève pour trouver une solution négociée à la crise sanglante en Syrie. Ils ont négligé les effusions de sang importantes causées par l’agression brutale d’un régime despote dirigé par le boucher Bachar al-Assad. »

Il a poursuivi en affirmant que les États-Unis et la Russie, en n’insistant pas sur le départ d’Assad, ont « ignoré les objectifs du peuple syrien pour la libération, le renversement du régime et la reddition de comptes des meurtriers. » Il a ajouté : « La participation de la Coalition nationale ou de tout parti syrien sous la bannière de l’opposition entraînera des conséquences graves qui compliqueront davantage la situation… Les factions de l’opposition doivent comprendre qu’elles ne pourront pas réaliser les aspirations des Syriens, car les deux États parrains de la conférence ne visent pas à renverser le régime, mais plutôt à faire participer certains membres de l’opposition. »

Khaddam pensait qu’Assad continuait à s’accrocher au pouvoir et utiliserait les forces armées, l’appareil de sécurité et ses fidèles dans l’État pour manipuler tout résultat de la conférence de Genève. Il espérait que certains membres de l’opposition participant à la conférence de Genève réaliseraient qu’ils contribuent à une situation très dangereuse dans le pays. Il a souligné que la grande majorité des Syriens, qu’ils soient civils ou membres de groupes armés, ainsi que l’Armée syrienne libre, n’accepteraient pas que ce jeu international se déroule et n’accepteraient pas une deuxième catastrophe après celle de la Palestine.

Khaddam a appelé les forces de l’opposition à organiser une conférence pour unifier leurs efforts sur la base du « sauvetage de la Syrie, de la protection de son peuple et du renversement du régime despote meurtrier. » Il a noté que tandis que les forces gouvernementales étaient unies dans leur lutte contre l’opposition, les efforts de cette dernière restaient dispersés.

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