La coalition d’opposition « Front de Salut » a annoncé le lancement d’une campagne pacifique visant à s’opposer au régime, à mettre fin à sa négligence continue envers le peuple et son avenir, et à préserver l’unité du peuple, du pays et de ses intérêts supérieurs, tout en l’épargnant des dangers de son comportement.
Le Front, fondé par l’ancien vice-président Abdelhalim Khaddam, le superviseur général du groupe des Frères musulmans, Ali Sadreddine al-Bayanouni, et d’autres opposants, a expliqué dans un communiqué hier qu’il initierait un plan global, comprenant des sit-ins pacifiques et la distribution de déclarations encourageant tous les Syriens à bloquer les routes contre le régime.
Il a souligné l’importance de l’unité nationale, du maintien de la paix civile, et a appelé toutes les factions de l’opposition, y compris les partis du mouvement kurde, à briser la barrière de la peur et à commencer des mouvements pacifiques depuis Damas et diverses régions, exigeant des droits, du pain, de la liberté, de la sécurité, et de la dignité pour le grand peuple syrien.
L’objectif est de se débarrasser du régime et d’entrer dans une nouvelle phase vers un État civil démocratique où les citoyens sont égaux en droits et devoirs, renforçant ainsi les liens de vie commune.
Les partis de l’opposition ont également été exhortés à respecter les formes civiles pacifiques de protestation, à ne pas perturber la sécurité publique, dans leur quête de changement démocratique pacifique.
Le mouvement est perçu comme continu jusqu’à la fin du régime, de l’injustice, de la marginalisation, et de la restauration de l’unité entre les personnes.
La déclaration a appelé l’armée à assumer ses responsabilités et à ne pas défendre des individus corrompus rejetés par le peuple.
Elle a également exhorté la police à rester neutre face à leur confrontation pacifique avec le régime de Bachar al-Assad.
On a demandé aux gens de ne pas payer de pots-de-vin, et les jeunes ont été invités à ne pas rejoindre le service militaire obligatoire pour travailler comme serviteurs sous les officiers corrompus.
De plus, les autorités ont été appelées à libérer immédiatement tous les prisonniers d’opinion et à ne pas compromettre la vie des figures nationales et des composants du peuple syrien dans toutes ses sectes.