Damas a réitéré sa position sur la situation au Liban. Selon le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, la Syrie ne peut pas être vaincue au Liban et personne n'a le pouvoir de vaincre la Syrie dans ce pays. Il a également déclaré que les relations entre Syriens et Libanais sont plus fortes que les liens entre les résidents des États américains de Californie et de New York.
Dans une interview accordée au journal saoudien Asharq Al-Awsat, Khaddam a souligné que c'était le gouvernement libanais qui avait invité la Syrie à venir au Liban en 1976. Il a ajouté que la présence syrienne au Liban était nécessaire pour maintenir la sécurité des deux pays. Il convient de noter que la Charte nationale libanaise, rédigée en 1943, interdit l'utilisation du territoire libanais pour lancer une attaque contre la Syrie.
Khaddam a également confirmé que les forces israéliennes et syriennes s'étaient affrontées lors de l'invasion israélienne en 1982 et que les Israéliens s'étaient avancés jusqu'à 25 kilomètres de Damas.
