Les ministres des Affaires étrangères du Liban, de la Syrie et de l’Arabie saoudite se sont réunis dimanche à Riyad, en Arabie saoudite, dans le but de résoudre les divergences sur un plan de sécurité visant à mettre fin aux affrontements factionnels dans la région de Beyrouth.
Les pourparlers ont débuté après l’arrivée du ministre des Affaires étrangères syrien Abdel Halim Khaddam et du ministre libanais des Affaires étrangères Elie Salem au royaume pour la session d’une journée, a annoncé la radio officielle de Riyad dans une émission surveillée à Beyrouth.
« Nous discuterons de tout ce qui peut aider à restaurer la paix au Liban et à réaliser l’entente nationale entre les factions belligérantes libanaises », a déclaré Khaddam, cité par la radio de Riyad.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saud Al Faisal, qui a rencontré les deux hommes séparément à leur arrivée, a exprimé l’espoir que les pourparlers seraient « couronnés de succès pour parvenir à la paix dans notre pays frère, le Liban ».
Les dirigeants libanais ont déclaré samedi que les ministres des Affaires étrangères devraient discuter des « points de friction » d’un plan inspiré par l’Arabie saoudite appelant à ce que l’armée libanaise dirigée par les chrétiens prenne le contrôle de certaines positions occupées par les factions chrétiennes et musulmanes en guerre dans le pays.
Le leader druze Walid Jumblatt a initialement rejeté le plan de sécurité, mais a publié une déclaration samedi affirmant qu’il avait examiné le plan à Damas avec le leader musulman chiite Nabih Berri et le médiateur saoudien Rafic Harriri.
