Moubarak et Khaddam discutent de tous les développements

publisher: البيان

Publishing date: 2001-10-02

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Hier, le président égyptien Hosni Moubarak a reçu le vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, en visite au Caire. Ils ont engagé des discussions sur les derniers développements mondiaux et régionaux, ainsi que sur le problème palestinien. Après la rencontre avec Moubarak, Khaddam n'a fait aucune déclaration dans l'immédiat et a rencontré le Premier ministre égyptien Atif Ebeid. Il a toutefois précisé qu'il avait transmis un message de Bachar Al-Assad à Moubarak.

Selon une source, les discussions ont porté sur la mise en œuvre d'un important projet de gazoduc, qui relierait l'Égypte, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Les pourparlers visaient à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays dans divers secteurs et à activer les accords signés dans le cadre du Comité suprême mixte égypto-syrien.

À la mi-mars, la Syrie, l’Égypte, la Jordanie et le Liban ont décidé conjointement d’adopter un tracé terrestre pour le gazoduc qui transporterait le gaz de l’Égypte vers les trois pays arabes et la Turquie. Cette décision a été prise lors d'une réunion en présence des premiers ministres et des ministres du pétrole et de l'énergie des quatre nations en Syrie, qui s'est déroulée parallèlement à la cérémonie d'inauguration de la connexion électrique entre ces pays. L’agence de presse syrienne a rapporté que la décision a approuvé une route terrestre reliant Al-Arish en Égypte à Aqaba en Jordanie, puis vers la Syrie, le Liban et la Turquie.

En conséquence, les quatre pays arabes ont modifié leur projet précédent de construire un gazoduc maritime. Initialement, le plan prévoyait de transporter environ 12 millions de mètres cubes de gaz égyptien par jour d’Al-Arish à Tripoli sur la côte libanaise, puis vers la Syrie et la Jordanie, avec le potentiel de s’étendre à d’autres pays, dont la Turquie et l’Europe. Le coût estimé du gazoduc offshore était de 800 millions de dollars, contre 200 millions de dollars pour un réseau terrestre. Le coût total d'un gazoduc marin, y compris ses extensions terrestres, était estimé à environ 1 milliard de dollars.

Même si la Syrie produit actuellement suffisamment de gaz pour répondre à ses besoins, ses besoins énergétiques augmentent rapidement et elle pourrait avoir besoin d’importer du gaz d’Égypte à l’avenir.
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