Le ministre libanais des Affaires étrangères Jean Obeid a souligné que la phase actuelle nécessite d'augmenter le niveau de consultation entre la Syrie et le Liban.
Obeid a déclaré aux journalistes : "Nous consultons continuellement les Syriens. C'est normal et la phase actuelle nécessite d'élever le niveau de cette consultation".
Interrogé sur la « feuille de route », Obeid a mentionné que des discussions sur un règlement pacifique entre Palestiniens et Israéliens étaient en cours entre leurs peuples respectifs. Il a déclaré : « Nous ne sommes pas un obstacle au bien-être, au sort et aux décisions du peuple palestinien. »
Il a exprimé son espoir que les Palestiniens parviendront à un État stable, indépendant, respecté et viable.
Cependant, le ministre Obeid a fait remarquer : « La situation actuelle dans les territoires palestiniens et les actions des autorités israéliennes ne sont pas prometteuses. »
Obeid a précisé : "Nous ne sommes pas pressés si nos opinions concernant les droits de la Syrie et du Liban et le droit au retour des réfugiés palestiniens ne sont pas prises en compte. La situation dans les territoires palestiniens occupés exige attention et prudence."
Il a souligné que l'intimidation ne peut pas transformer le mal en bien ou vice versa. "Nous faisons preuve d'un certain degré de sagesse, de fermeté et de détermination pour garantir nos droits sans perdre de vue les circonstances et les événements qui se déroulent autour de nous."
Par ailleurs, le ministre Obeid a condamné l'attentat à la bombe contre la télévision Al-Mustaqbal, le qualifiant d'"acte répréhensible qui menace la sécurité et sert des plans étrangers visant à déstabiliser le Liban".
Il a ajouté : « Je crois qu'accélérer l'identification, la punition et la responsabilisation des auteurs est la meilleure réponse, plutôt qu'une simple condamnation. »
Obeid s'est entretenu avec le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam. Officiellement, ils ont discuté de la situation régionale, des dangers auxquels le monde arabe est confronté, en particulier de la menace sioniste, et de la nécessité de revoir la position arabe pour renforcer la coopération et la solidarité face à ces périls.