Le 5 novembre 2011, Paris a été le théâtre de la réunion de fondation de l’Organisation nationale de soutien à la révolution syrienne, dirigée par Abdel Halim Khaddam, l’ancien vice-président syrien, avec la participation de 61 membres de l’opposition résidant à l’étranger. Les fondateurs ont affirmé leur rejet de tout dialogue avec le régime syrien, tout en soutenant tous les moyens possibles pour le renverser, y compris le mouvement de l’Armée nationale syrienne et une éventuelle intervention militaire étrangère.
La création de l’Organisation est intervenue quelques jours après que Damas ait approuvé le plan de la Ligue arabe visant à retirer les armes des villes et des villages et à entamer un dialogue avec l’opposition. La Commission a critiqué la position du Conseil national syrien pour avoir accepté l’idée d’un dialogue.
Selon les déclarations des fondateurs, l’idée du dialogue vise à soutenir la révolution syrienne plutôt que son « leadership », en se concentrant sur les cadres politiques et médiatiques, tout en fournissant des moyens de soutien matériel à la révolution syrienne.