Abdul Halim Khaddam : Le peuple syrien poursuivra sa révolution jusqu’à ce que le régime soit renversé et que ses dirigeants soient jugés

publisher: اليوم Alyaoum

Publishing date: 2012-01-14

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

L’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a déclaré que le monde est confronté à une guerre féroce au Moyen-Orient, l’une de ses principales composantes étant l’alliance russo-iranienne. Il a mentionné que la situation en Syrie tend vers l’escalade, et le peuple syrien reste ferme dans sa révolution, visant à renverser le régime et à tenir ses dirigeants et tous ceux impliqués dans des crimes de meurtre pour responsables.

Khaddam a déclaré au journal saoudien « Al-Yaum » qu’à première vue, les auditeurs pourraient conclure que Bashar al-Assad est secoué, semblable à la manière dont Mouammar Kadhafi a vacillé peu de temps avant sa chute. Cependant, après deux semaines, Kadhafi est tombé, et il est devenu clair que ses menaces n’étaient rien de plus que des réactions émotionnelles non fondées sur la réalité.

Il a ajouté en disant : « Après avoir lu attentivement le discours, j’ai conclu l’ampleur du complot majeur en cours dans la région. » L’ancien vice-président syrien a exhorté les gouvernements et les peuples arabes à mobiliser leurs efforts pour soutenir le peuple syrien. Cela inclut le contact avec les grands pays et les pousser à prendre une décision décisive d’utiliser la force militaire, similaire à ce qui s’est passé en Libye. Cela devrait non seulement être pour sauver le peuple syrien, mais aussi pour sauvegarder la sécurité et la stabilité dans la région.

En ce qui concerne l’affirmation selon laquelle Bashar al-Assad cherche à attiser les troubles sectaires et à établir un État dans la région côtière, Khaddam a déclaré que c’est vrai. Il a ajouté que Bashar al-Assad a déclaré : « Je ne démissionnerai pas, et si je suis acculé, j’attiserai les troubles sectaires et irai sur la côte pour établir un État là-bas. » Khaddam a décrit cette orientation de la part de Bashar comme reflétant la nature de la séparation entre lui et le peuple syrien. Il a exprimé sa confiance que ce projet échouerait car l’unité nationale parmi les Syriens est plus forte que les aspirations des individus corrompus et tyranniques avides d’aventure.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]