Le politicien koweïtien et ancien parlementaire Abdullah Al-Nafisi a révélé des détails intrigants sur la visite de la délégation parlementaire koweïtienne à Damas pendant les jours de Hafez al-Assad.
Al-Nafisi, au cours d’une série d’interviews avec l’animateur Amar Taqi sur le programme « The Black Box », a ajouté qu’il faisait partie du groupe parlementaire choisi pour visiter Damas, personnellement désigné par le président de l’époque, Ahmed Al-Saadoun.
Il a expliqué que les membres de la délégation parlementaire se disputaient la visite, la considérant comme un voyage touristique plutôt qu’une mission diplomatique. Il était prévu qu’ils rencontrent le vice-Assad Abdel Halim Khaddam et le président Hafez al-Assad.
Il a poursuivi en indiquant que lors de notre première réunion, nous avons rencontré Abdel Halim Khaddam. L’étendue de son influence dans le régime syrien était telle qu’Assad, le père, lui avait confié l’ensemble du dossier libanais, en plus des affaires du Golfe.
Al-Nafisi a souligné qu’il craignait les scandales de la délégation koweïtienne, les décrivant comme ignorants, car ils n’étaient ni politiquement ni culturellement qualifiés.
Al-Nafisi a révélé qu’un des députés avait causé un désastre diplomatique en frappant physiquement Abdel Halim Khaddam sur les genoux, exigeant qu’il cesse de parler et qu’il s’abstienne de flatterie.
Dans son interview, Al-Nafisi a précisé que lorsque Khaddam est entré, il nous a loués, nous considérant comme ses invités, disant : « Le Koweït est avancé, et les Koweïtiens sont différents du reste du Golfe. Il n’y a aucun État du Golfe où de véritables élections ont lieu, sauf au Koweït. »