Le président syrien Bashar al-Assad a proposé une initiative pour résoudre la crise syrienne, qu’il a appelée « Initiative de Solution Politique ». L’ancien vice-président Abdul Halim Khaddam a décrit ce discours comme venant d’un boucher qui tue son peuple et tente de s’adresser à la communauté internationale pour éviter toute ingérence.
Assad a déclaré : « Cette initiative nécessite un engagement initial des pays régionaux et internationaux concernés à cesser de financer et d’abriter ce qu’il a désigné comme des groupes armés, et en retour, ces groupes armés devraient cesser leurs opérations terroristes en Syrie pour faciliter le retour des personnes déplacées. »
Il a ajouté : « Ensuite, les forces armées syriennes devraient cesser leurs opérations militaires, tout en réservant le droit de répondre à toute agression ou attaque, et établir un mécanisme pour assurer l’engagement de toutes les parties envers les termes mentionnés précédemment. »
Assad a souligné dans son discours d’aujourd’hui que la deuxième partie de son initiative implique que le gouvernement syrien actuel s’engage dans une communication intensive avec tous les segments de la société syrienne pour convoquer une conférence de dialogue national. Cette conférence devrait inclure toutes les forces légitimes concernées par une solution, qu’elles proviennent de Syrie ou de l’étranger. Le gouvernement devrait inviter à un dialogue global pour parvenir à un pacte national qui soutient l’unité et l’indépendance du territoire syrien, condamne la violence et rejette toute ingérence dans les affaires syriennes.
Assad a indiqué que ce pacte façonnerait l’avenir de la Syrie en convenant de nouvelles lois pour les partis politiques, les élections et l’administration locale. Le pacte devrait être soumis à un référendum populaire, puis un gouvernement élargi devrait être formé à partir de différentes composantes du peuple syrien pour mettre en œuvre le pacte. Ensuite, la Constitution syrienne devrait être soumise à un référendum populaire, suivi de la formation d’un nouveau gouvernement conformément à la Constitution pour superviser les élections.
Sur le terrain, une manifestation a eu lieu dans la ville de Salqin à Idlib pour dénoncer le discours de Bashar al-Assad. Abdul Halim Khaddam a décrit Bashar comme un tueur qui a utilisé des armes aériennes et a utilisé l’armée, qui était censée être patriotique, pour parler du peuple ou de l’unité nationale.
Khaddam a déclaré : « Aucun individu ne croit en un mot de ce discours, car ce tueur, qui a tué un nombre incalculable de personnes et forcé les citoyens à fuir, et a poignardé la nation, ne peut pas parler au nom du peuple ni travailler pour le peuple. »
Il a ajouté : « Pratiquement, il dit à la communauté internationale de ne pas intervenir ni négocier à moins que le monde ne l’accepte comme un boucher continu. Par conséquent, ce discours est dirigé vers les grandes puissances, et le monde doit comprendre la signification de ce discours et agir pour sauver le peuple syrien de ce boucher et de sa bande. »
Khaddam a également commenté : « Il est nécessaire de former une coalition militaire pour intervenir en Syrie et secourir les Syriens. L’intérieur syrien exhorte la communauté internationale à intervenir pour le protéger, car les Syriens résistent avec les armes limitées dont ils disposent, face aux avions, aux chars et à l’artillerie avec leur propre corps. Ce peuple mérite une unité internationale et une décision pour renverser ce régime par le biais d’une coalition militaire. »
