Aujourd’hui, à Damas, débute la quatrième session de la Conférence générale des partis arabes sous le patronage du président syrien Bachar al-Assad. Le secrétaire général de la conférence, Abdulaziz Al-Sayyed, a annoncé que lors de cette session, trois documents de travail seront discutés sur l’avenir du conflit arabo-israélien, le soutien au Liban et à la Syrie, la réforme interne et la démocratie. L’ancien vice-président syrien, Abdulhaleem Khaddam, a critiqué la conférence, remettant en question l’utilité d’envoyer un « message de soutien à un régime corrompu et oppressif qui a affaibli le pays, sapé l’unité nationale, appauvri le peuple, confisqué les libertés publiques et individuelles, et tué des centaines, voire des milliers de Syriens sans procès ou devant un tribunal illégal, monopolisant le pouvoir tout en reléguant le rôle du peuple et transformant la Syrie en une grande prison. »
Il a ajouté : « Ne répétez pas l’erreur que certains d’entre vous ont commise en dépeignant l’ancienne direction irakienne, en supposant que les masses arabes renverseraient les régimes au pouvoir si l’Irak entrait en guerre. La guerre a eu lieu, l’Irak est tombé, déchiré et trempé dans le sang de ses fils, saignant chaque jour. Les régimes au pouvoir dont vous parliez ne sont pas tombés ; ils ont persisté. »
Khaddam estimait que les partis arabes ne devraient pas se rallier à de telles positions qui nuiraient au peuple syrien en soutenant les politiques du régime.
