Abdel Halim Khaddam, l'ancien vice-président syrien, a déclaré qu'il avait plaidé il y a deux ans en faveur d'une intervention militaire en Syrie pour protéger sa population. Cependant, l'opposition a rejeté sa proposition et l'a critiqué. En réponse, il s’est demandé si la Syrie était contrôlée par des pays étrangers comme l’Iran et la Russie.
Lors d'un appel téléphonique avec la chaîne de télévision Al Hayat depuis Paris, Khaddam a exprimé sa conviction qu'une frappe militaire en Syrie est possible et pourrait conduire à la chute du régime. Il a souligné que la Syrie est devenue un champ de bataille pour les acteurs régionaux. Consciente des conséquences négatives potentielles, la Russie a décidé de se désengager du conflit, même si elle conserve sa sympathie pour le régime syrien. Cela démontre qu’une partie importante de la communauté internationale soutient le peuple syrien.
