Khaddam : La décision américaine de soutenir l’opposition syrienne avec des armes est un « message politique » adressé à la Russie, à l’Iran et au régime d’Assad

publisher: النهار

Publishing date: 2013-06-14

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Abdel Halim Khaddam, l'ancien vice-président syrien, a déclaré que la décision des États-Unis de fournir des armes à l'opposition syrienne constitue un « message politique » adressé à la Russie, à l'Iran et au régime syrien. Dans une déclaration au journal électronique jordanien Al-Maqar, diffusée vendredi, Khaddam a exprimé l'attente des Syriens quant aux résultats de la décision américaine, la considérant comme une avancée significative. Mais l’aspect crucial réside dans la manière de livrer ces armes, que ce soit via la Turquie, la Jordanie ou par voie aérienne.

Washington a officiellement annoncé avoir vérifié plusieurs cas d'utilisation par le régime du président syrien Bachar al-Assad d'armes chimiques, notamment du gaz «sarin», à une échelle limitée. Les États-Unis ont donc décidé de réagir en intensifiant leur soutien à l’opposition syrienne par la fourniture d’armes. Faisant écho à ce sentiment, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a souscrit à l'évaluation américaine selon laquelle les forces fidèles au président Bachar al-Assad ont utilisé des armes chimiques, notamment du gaz « sarin ». La Haye a publié aujourd'hui une déclaration affirmant que le Royaume-Uni a présenté aux enquêteurs des Nations Unies des preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. En collaboration avec d'autres alliés, ils visent à recueillir davantage d'informations sur la situation sur le terrain. La Haye a en outre condamné le regrettable échec du régime d'Assad à coopérer avec la mission d'enquête.
Jeudi, la Grande-Bretagne a déclaré qu'il existe de plus en plus de preuves indiquant que le président syrien Bashar Al-Assad a utilisé des armes chimiques et continue de le faire. Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré : « Il existe un nombre croissant de preuves convaincantes démontrant que le régime a utilisé et continue d'utiliser des armes chimiques, y compris le sarin. » Le porte-parole a en outre souligné l'importance d'accorder à la Commission d'enquête des Nations Unies un accès sans restriction pour enquêter sur la situation sur le terrain en Syrie et découvrir toute la vérité.

		
Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Dossiers Khaddam : mes premiers contacts avec Bachar el-Assad

2025-02-12

Dans la première partie d’une série en trois parties, Al Majalla présente des extraits exclusifs des mémoires de l’ancien vice-président syrien Abdul Halim Khaddam, notamment la manière dont il a contribué à remplacer un Assad par un autre. Al Majalla Pour marquer le 20e anniversaire de l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri, survenu le […]

Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]