Khaddam : L’abondance de conférences de l’opposition syrienne est un phénomène négatif, et le gouvernement de l’ombre a prouvé son échec.

publisher: العربية نت

Publishing date: 2011-07-17

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Il a vivement critiqué les déclarations de Nabil al-Araby en soutien à Bachar al-Assad.

L’ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, a vivement critiqué les déclarations de Nabil al-Araby, qui ont soutenu le régime de Bachar al-Assad.

Khaddam a mis en garde contre le phénomène négatif des nombreuses conférences organisées par l’opposition. Cependant, il a souligné l’importance de se concentrer sur l’aspect positif de la situation, en affirmant que ces conférences reflètent la vitalité du mouvement des Syriens pour le changement.

En tant que chef du Front National du Salut de l’opposition, Khaddam a ajouté que toute conférence devrait être évaluée en fonction des décisions prises. Si ces décisions répondent à la révolution de la jeunesse en Syrie, cela est considéré comme un soutien positif et moral. Cependant, si elles sont perçues comme une tentative de manœuvre politique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Syrie, les résultats seraient rejetés.

Lors d’une interview avec la station de radio américaine Sawa, Khaddam a qualifié le concept d’établissement d’un gouvernement de l’ombre syrien d’impraticable. Il a souligné qu’aucun pays au monde ne serait disposé à accueillir un tel gouvernement visant à renverser le régime d’un autre pays. Cette réalité est évidente dans les relations internationales.

Le gouvernement de l’ombre a montré son échec.

Selon lui, les preuves historiques montrent que les gouvernements de l’ombre ont généralement été infructueux, sauf dans des cas limités.

Il a ensuite souligné que lorsque le régime commence à s’effondrer, il incombe à l’opposition d’établir un organe ayant une présence tangible dans le pays. Cet organe devrait organiser le processus de transition par le biais de conférences ou en collaborant avec des entités nationales pour former un gouvernement de transition et définir clairement ses responsabilités.

Khaddam a critiqué les divisions au sein de l’opposition syrienne, les qualifiant de détails mineurs malgré de nombreux slogans partagés, tels que le renversement du régime et la demande d’un État civil pluraliste. Il a déclaré que toutes les considérations en dehors de l’objectif de renverser le régime sont erronées. Les Syriens devraient mettre de côté leurs différences politiques et se concentrer uniquement sur la réalisation du changement en Syrie.

L’ancien vice-président syrien a souligné que les individus ayant des ambitions ou des programmes politiques devraient attendre la période post-Bachar al-Assad, lorsque des élections auront lieu en Syrie. À ce moment-là, ils pourront présenter leurs programmes au peuple, qui aura l’occasion de choisir ce qui correspond à ses intérêts. Cependant, il a mis en garde contre la poursuite d’intérêts personnels et la création de divisions, car cela contrevient aux principes de l’unité nationale.

En tant que chef du Front National du Salut de l’opposition, Khaddam a réitéré son appel en faveur d’une intervention internationale dans la crise syrienne. Il a soutenu que le peuple syrien endure la mort, le bain de sang et la destruction sans une assistance appropriée. Par conséquent, il est crucial et impératif que la communauté internationale soutienne le peuple syrien au cours de ce processus de changement et du transfert du pouvoir d’un système démocratique à un autre système démocratique national.

Nabil El-Araby s’est uniquement concentré sur Bashar,selon Khaddam, qui a lancé une attaque virulente contre le Secrétaire général égyptien de la Ligue des États arabes.

Khaddam a critiqué Nabil El-Araby, affirmant qu’en tant qu’employé au rang d’ambassadeur, il ne devrait pas couvrir aucun régime arabe. Il a accusé El-Araby de négliger la situation des femmes musulmanes et a critiqué sa récente visite à Damas. Khaddam a argumenté que la visite démontrait l’ignorance d’El-Araby quant aux atrocités télévisées, à l’ampleur de la destruction et à l’humiliation endurées par la Syrie. De plus, Khaddam a accusé El-Araby de négliger le nombre de victimes et de détenus. L’ancien vice-président syrien a noté que l’attention d’El-Araby semblait être exclusivement portée sur Bashar Al-Assad et a souligné que ses déclarations avaient un impact négatif en Syrie, parmi les Syriens et dans l’opinion publique arabe.

Khaddam a exhorté Nabil El-Araby à suivre les traces de Mahmoud Riad et Amr Moussa, qui sont restés fidèles aux principes nationaux, moraux et à la Charte de la Ligue arabe. Il a souligné que, bien que les crimes en Syrie aient choqué la conscience du monde, El-Araby semblait insensible. Khaddam a rappelé au Secrétaire général de la Ligue des États arabes les positions prises par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui les a surpris.

M. Larbi (Khaddam) a appelé la communauté internationale à ne pas intervenir dans les affaires intérieures de la Syrie. Il a mentionné que le Président Bashar Al-Assad, dès la première semaine de son règne, avait montré son refus d’écouter les conseils de quiconque, ce qui avait conduit le pays à la crise actuelle. Khaddam a exprimé l’espoir d’une résolution imminente de la crise.

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