Khaddam : Le survol israélien révèle la détérioration de la situation à laquelle est arrivée la Syrie

publisher: المستقبل

Publishing date: 2006-07-02

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L’ancien vice-président de la Syrie, Abdul Haleem Khaddam, a estimé que le survol par des avions israéliens du Palais présidentiel à Lattaquié révélait une faille majeure dans la structure du régime syrien. Il a déclaré dans un communiqué publié que « la responsabilité nationale exige de tous les Syriens de s’interroger sur les raisons du déclin, de la faiblesse, de la violation de l’espace aérien syrien et du mépris de sa dignité, ainsi que sur les raisons du succès de notre frère le Liban dans la libération de son sud et de l’échec du régime syrien à regagner le plateau du Golan occupé et à protéger son espace aérien ».

Khaddam a souligné que la priorisation des intérêts des responsables du régime sur ceux de la nation jouait un rôle significatif dans les crises auxquelles est confrontée la Syrie. Cette approche a entraîné un déclin de la croissance et du progrès, une diminution du niveau de vie et une incapacité à répondre aux exigences de la défense nationale.

Il a insisté sur le fait que le problème majeur de la Syrie est que « son autorité manque de sens des responsabilités nationales et suit des politiques qui ont accablé le pays, affaibli sa capacité à se protéger et à défendre ses droits ». Il a déclaré que les erreurs significatives ont été commises en raison de la monopolisation du pouvoir et de la marginalisation du rôle du peuple dans la décision cruciale prise après le 8 mars, transformant l’armée de l’armée nationale en une armée idéologique sous le titre d’armée idéologique.

Beaucoup se demandent pourquoi la résistance au Liban a réussi à libérer le sud alors que le Golan reste occupé, et qu’il y a une incapacité à protéger l’espace aérien du pays. Khaddam a simplifié la réponse, affirmant que la liberté dont jouissent les Libanais leur a donné la capacité de soutenir la résistance et de supporter les charges des opérations militaires israéliennes.

Khaddam considère que la question du Golan n’est pas une priorité pour la famille au pouvoir en Syrie, car elle manque de sens des responsabilités nationales et de conscience du danger qui menace le pays. Pour eux, la nation est une collection d’intérêts fournis par la corruption et la répression.

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