L’opposition syrienne en exil, le Front de Salut Syrien, a tenu sa deuxième réunion à Bruxelles jeudi pour discuter des plans visant à mobiliser l’opposition populaire à l’intérieur du pays.
La réunion de deux jours est présidée par l’ancien vice-président syrien dissident Abdel Halim Khaddam et le dirigeant de l’Organisation des Frères musulmans de Syrie, Ali Sadreddine al-Bayanouni.
Le coordinateur des relations étrangères de la coalition, Salah Ayyash, a déclaré à United Press International que la première série de discussions portait sur l’intégration de nouveaux membres dont les directives politiques sont en harmonie avec la plateforme politique du Front.
Il a dit que les discussions ont examiné les moyens d’organiser des alliances et la coordination entre les forces de l’opposition à l’étranger et à l’intérieur du pays.
« Le Secrétariat général du Front a approuvé à l’unanimité l’adhésion de cinq personnalités de haut rang représentant la majorité des groupes kurdes en Syrie, et a débattu des stratégies et des mécanismes pour mobiliser les masses à l’intérieur du pays en vue de faire pression pour un changement du système politique existant », a déclaré Ayyash.
« Le Secrétariat général examinera lors des prochains rounds les moyens de transformer l’opposition syrienne d’une opposition silencieuse en une opposition ouverte et efficace », a-t-il ajouté.
Ayyash a souligné que le Front « n’acceptera pas de changement par des coups d’État militaires et s’oppose à toute ingérence étrangère pour imposer le changement, qui doit être introduit de l’intérieur et s’appuyer sur les forces internes du peuple syrien ».
Il a déclaré espérer que le Front élaborera une stratégie de l’information visant à créer une atmosphère propice au changement au sein de la société syrienne et à agir au niveau arabe et international pour expliquer ses points de vue et ses objectifs, ainsi que les caractéristiques de l’État futur souhaité en Syrie.
« Le Front du Salut souhaite établir un État laïc et civil basé sur les principes de justice, d’égalité entre tous les citoyens et de liberté pour le public dans le choix de leurs représentants sur une base démocratique et honnête », a ajouté Ayyash.
