Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a déclaré dans des remarques publiées dimanche que son pays n’accepterait jamais les conditions d’Israël pour le retrait des hauteurs du Golan occupées. « Nous n’accepterons jamais les conditions posées par Israël », a-t-il déclaré au journal anglophone Iran News lors de sa brève visite à Téhéran samedi pour remettre une lettre du président Hafez Assad au président iranien Ali Akbar Hashemi Rafsanjani. Dans l’interview diffusée par l’agence de presse officielle de la République islamique, Khaddam a déclaré : « La position israélienne sur le plateau du Golan est vague et la Syrie n’acceptera aucune condition préalable au retrait des forces israéliennes de son territoire. La Syrie veut qu’Israël retire ses forces du plateau du Golan sur la base des frontières de 1967. » Israël a occupé le plateau lors de la guerre du Moyen-Orient en 1967 et le détient depuis. Israël a proposé un calendrier pour le retrait de ses forces et dit vouloir installer des postes d’alerte précoce sur le plateau. La question constitue un obstacle majeur dans les négociations de paix entre Israël et la Syrie. Khaddam, commentant la défection des principaux aides militaires du président irakien Saddam Hussein en Jordanie le 8 août, a déclaré que « personne de l’extérieur » ne devrait s’immiscer dans les affaires internes de l’Irak et que l’intégrité territoriale de l’Irak doit être protégée, a indiqué Iran News. Des responsables de Syrie, d’Iran et de Turquie prévoient de se rencontrer dans la ville iranienne du sud, Ispahan, en septembre pour discuter de la situation en Irak. Les trois pays, qui bordent l’Irak, se réunissent deux fois par an pour examiner les développements en Irak.
