Khaddam.. Mettre fin à l’occupation israélienne est le seul moyen de stabiliser la région

publisher: كونا

Publishing date: 2004-02-29

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Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a déclaré aujourd’hui que la fin de l’occupation israélienne et la mise en œuvre des résolutions des Nations unies étaient la seule voie viable vers la stabilité dans la région. Khaddam a fait ces remarques dans une déclaration aux journalistes à la suite de sa rencontre avec une délégation irakienne pour discuter du projet américain connu sous le nom de Grand Moyen-Orient. Il a exprimé son point de vue en disant : « Le projet vise à combattre la violence, mais il semble ignorer les crimes commis par Israël en Palestine et la pression qu’il exerce sur les pays arabes ». Il a souligné que ces questions contribuent à la tension régionale et que mettre fin à l’occupation israélienne est la clé pour favoriser la coopération entre le Grand Moyen-Orient et les parties extérieures. En ce qui concerne l’initiative européenne, Khaddam a déclaré : « Personne ne peut rien imposer aux Arabes, car la réforme et le développement sont des besoins essentiels tant pour les Arabes que pour les non-Arabes. La vie ne peut pas rester figée et le développement est étroitement lié au cours naturel de la vie. Les Arabes font leurs propres choix et n’acceptent pas les impositions. » Khaddam a également indiqué que la délégation irakienne avait discuté de la situation critique du peuple irakien et de l’avenir de l’Irak. Ils ont convenu de l’importance de préserver l’unité des Irakiens afin d’atténuer les souffrances, de recouvrer l’indépendance et la souveraineté de l’Irak, et de le libérer des forces étrangères. Il a ajouté qu’il existe un désir collectif d’organiser des élections libres sous la supervision des Nations unies afin d’établir un Irak démocratique où tous les Irakiens jouissent de droits égaux. En ce qui concerne le développement de la Ligue arabe, Khaddam a évoqué plusieurs idées à cet égard et a mentionné une prochaine réunion des ministres arabes des Affaires étrangères pour aborder ces questions. Il a estimé qu’il était raisonnable que les pays arabes envisagent de renforcer la Ligue et de revoir sa charte, qui a été rédigée en 1945. Il a ajouté : « Après plus d’un demi-siècle, de nouvelles réglementations doivent être établies pour renforcer la coopération arabe et promouvoir le progrès arabe. Des contacts et une coordination ont lieu entre l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Syrie et d’autres pays à cet égard. C’est une démarche naturelle. »

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