L’ancien vice-président du président syrien, Abdel-Halim Khaddam, a annoncé qu’il ne présenterait des excuses à personne au Liban pour ses responsabilités passées lorsqu’il gérait le dossier libanais pendant près de trois décennies.
Khaddam a affirmé dans des déclarations publiées hier par le journal « Sada Al-Balad » qu’il « n’a rien à se faire pardonner et ne présentera des excuses à personne », ajoutant que « aucun des hommes politiques libanais avec lesquels il a travaillé, qu’il soit en désaccord ou d’accord avec eux, n’a le droit de lui demander des excuses. »
Il a déclaré : « Il y avait une guerre civile avec ses circonstances, et si nous voulons évaluer cette période, je suis prêt au dialogue avec tous les dirigeants libanais pour déterminer l’étendue des erreurs de chacun », soulignant que « la période était difficile et comportait ses erreurs ». Khaddam a ajouté : « La période pendant laquelle j’étais responsable du dossier libanais était la période la plus dangereuse de l’histoire du Liban, et nous avons réussi à la surmonter. » Il a mis en garde contre toute manipulation de l’Accord de Taëf à ce stade, car cela ramènerait le Liban à la case départ, c’est-à-dire à la guerre civile. Il a soutenu la « Déclaration de Damas » signée par des partis d’opposition syriens, niant toute formation d’une alliance avec l’ancien chef d’état-major syrien Hikmat Al-Shihabi pour renverser le régime syrien.