L’ancien vice-président syrien, Abdul-Halim Khaddam, a rencontré une équipe de la Commission d’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Cela s’est produit dans le contexte de ses récentes déclarations critiquant le régime syrien, en particulier visant le juge allemand Detlev Mehlis. Khaddam a déclaré que Mehlis lui avait posé plusieurs questions sur l’assassinat de Hariri et qu’il avait répondu avec les informations dont il disposait, sans fournir d’autres détails sur la réunion.
Parallèlement, Khaddam a déclaré au journal libanais « Sada Al-Balad » qu’il ne s’excuserait auprès de personne au Liban pour ses responsabilités passées lorsqu’il gérait le dossier libanais pendant près de trois décennies. Il a affirmé qu’il n’avait rien pour lequel s’excuser et ne s’excuserait pas auprès de quiconque. Il a exprimé sa volonté d’évaluer cette période à travers un dialogue avec les dirigeants libanais afin de déterminer l’ampleur des erreurs de chacun. Il a souligné que la période était difficile et pleine d’erreurs, constituant l’une des plus dangereuses de l’histoire du Liban, avec une guerre civile et 20 agences de sécurité opérant dans le pays.