Khaddam rencontre à Bruxelles le contrôleur général des Frères musulmans en Syrie

publisher: السفير

Publishing date: 2006-02-09

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
L'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a rencontré hier à Bruxelles le contrôleur général des Frères musulmans en Syrie, Ali Sadreddin Al Bayanouni. Au cours de la réunion, ils ont décidé de contacter les partis de l'opposition syrienne pour intensifier la pression afin de renverser le régime du président Bashar Al-Assad. Il s'agit de la première rencontre du genre entre Khaddam et Bayanouni, selon des sources des deux partis. Khaddam était une figure clé du régime syrien lorsque ses agences de sécurité et militaires ont été accusées de réprimer le groupe dans les années 1980.

Le directeur du Levant Institute de Londres, proche de Bayanouni, Obeida Nahhas, a déclaré que cette rencontre était l'aboutissement d'une série de contacts entre les deux hommes. Jihad Khaddam a indiqué qu'une réunion s'était tenue hier soir à Bruxelles pour discuter de la situation dans la région, notamment en Syrie. Il a ajouté qu'une vision commune a été convenue pour sauver la Syrie de sa situation actuelle, et que toutes les parties de l'opposition syrienne, au pays et à l'étranger, seront contactées pour convenir d'une vision commune et d'une action commune pour sauver le pays.

Jihad Khaddam a ajouté que les deux parties ont souligné leur rejet de l'ingérence extérieure dans les affaires intérieures de la Syrie et que le changement relève de la responsabilité des Syriens, afin de renverser le régime corrompu et tyrannique et d'établir un système démocratique. Nahhas a déclaré que les deux parties ont convenu de la nécessité de travailler avec d'autres forces nationales et de tenir des réunions avec elles, y compris avec les parties à la Déclaration de Damas, afin de les unifier et de trouver une formule d'action commune pour sauver la Syrie de son épreuve.

Il a ajouté qu'ils ont convenu que le changement était de la responsabilité des Syriens et ont rejeté toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures du pays. Nahhas a expliqué que les deux hommes tenaient le régime actuel pour responsable de tout ce qui est arrivé à la Syrie et de ce qui pourrait l'affecter. Ils ont souligné que le danger pour la Syrie est causé par les politiques aventureuses que le régime a adoptées et continue de mener.

Nahhas a indiqué que la rencontre entre Bayanouni et Khaddam a eu lieu les 7 et 8 février et a compris une séance préliminaire et deux séances de travail au cours desquelles ils ont échangé leurs points de vue. Nahhas a ajouté que Khaddam a souligné lors de la réunion que les Frères musulmans constituent une partie essentielle des composantes politiques de l'action nationale en Syrie. Il a convenu avec Bayanouni d'activer le travail avec d'autres forces nationales pour le changement souhaité.

		
Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]