L’ancien vice-président syrien Abdul-Halim Khaddam a décrit le président Bachar al-Assad comme « le dictateur qui ne tire aucune leçon des expériences de ses prédécesseurs, renversés par des soulèvements populaires de leur siège de pouvoir. »
Khaddam a caractérisé le président syrien comme « un dictateur arrogant incapable d’apprendre, se considérant comme le maître de la connaissance. Les hypocrites autour de lui lui ont inculqué la croyance que le peuple l’aime, et en raison de son arrogance et de sa structure psychologique, il ne peut pas distinguer le bien du mal. »
Khaddam a exclu toute possibilité que le Hezbollah s’engage dans une escalade militaire avec Israël pour attirer l’attention et alléger la pression internationale sur le régime syrien, car l’Iran ne le permettrait pas. Il a qualifié les slogans du régime de Damas de vides, affirmant que sa « fin est proche. »
Il a également rejeté la possibilité d’un coup d’État d’Assad contre des personnalités proches au sein des cercles dirigeants, tels que Rami et Hafez Makhlouf ainsi que son frère Maher. Il a ajouté : « Je n’attends pas de Bashar qu’il organise un coup d’État contre son frère, et si une tension survient entre eux, l’un d’entre eux travaillera pour tuer l’autre. »
Il a souligné que Maher n’organiserait pas un coup d’État contre son frère, et « s’il le fait, l’Iran ne le soutiendra pas car il est engagé à soutenir le régime », niant l’existence de défections au sein de la famille au pouvoir.
Il a souligné que « en principe, les Syriens ne veulent pas d’intervention militaire étrangère, mais le régime en Syrie n’est pas un régime national. Il a perdu sa légitimité et est maintenant une force d’occupation soutenue par un État étranger appelé l’Iran. Si la communauté internationale ne prend pas une décision de sanctions sévères contre le régime et Bachar al-Assad, alors toutes les possibilités deviennent justifiées. »