L'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a souligné que "le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a commis une erreur en envoyant un envoyé pour mener à bien un projet visant à résoudre la crise syrienne".
Khaddam a expliqué que cette erreur découle du fait d'accorder une légitimité internationale au régime syrien, ce qui viole la Charte des Nations Unies. La Charte condamne les régimes dictatoriaux qui refusent à leurs peuples le droit à l'autodétermination. Selon Khaddam, le projet entrepris par l'envoyé contredit les droits légitimes du peuple syrien.
Il a souligné que le projet, comme annoncé par l'envoyé international, vise à mettre fin aux combats dans une partie de la ville d'Alep, tandis que les forces militaires du régime, avec le soutien de la Russie et de l'Iran, continuent d'employer tous les moyens de force à leur disposition.
Khaddam a souligné que si ce projet devait être mis en œuvre, il conduirait à une escalade de l'extrémisme, à la fragmentation de l'unité géographique et politique de la Syrie et évoquerait le sort du peuple palestinien, rappelant le rôle joué par certains grands pays dans cette tragédie. situation.
Il a souligné que pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime syrien a occupé certaines parties de l'Europe et que ceux qui s'opposaient à l'agression se sont transformés en résistants qui ont pris les armes contre les armées nazies. Cela comprenait des individus de diverses idéologies politiques. Khaddam s'est demandé s'il était juste de les qualifier d'extrémistes. Il a affirmé que quiconque défend son peuple, la liberté et l’intégrité de sa patrie est un combattant méritant respect et appréciation. Il est donc essentiel que tous les Syriens travaillent ensemble, unis, pour sauver leur pays et restaurer la liberté, la justice et l’égalité grâce à un système démocratique.
Khaddam a souligné que la mission de l'envoyé de l'ONU ne correspond pas aux souffrances et aux droits du peuple syrien. Il estime que ce projet n'a pas pris en compte l'unité de la population syrienne et son droit à l'autodétermination. Par conséquent, Khaddam a déclaré qu'aucun Syrien ne peut coopérer à ce projet en raison de ses objectifs qui contredisent leurs aspirations nationales.