L’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a adressé une lettre à la secte Alawite,

publisher: اليوم السابع

Publishing date: 2012-06-14

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

L’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a adressé une lettre à la secte Alawiyya, à laquelle appartient Assad, les exhortant à se dissocier du régime et à appeler leurs fils dans les forces armées à rejoindre la révolution. Khaddam a souligné la nécessité de mettre fin à l’effusion de sang, de tenir Bashar al-Assad responsable et de restaurer l’unité nationale démantelée par le régime.

Dans la lettre obtenue par « Youm7 », Khaddam a déclaré : « Ceci est mon dernier message avant la chute imminente du tueur en série Bashar al-Assad et de sa clique dirigeante, avec l’espoir de sauver ce qui peut l’être. Dans mes lettres précédentes, je vous ai appelés à reconnaître la gravité des meurtres, de la destruction et du pillage dans le pays, et à prendre une position claire condamnant le régime meurtrier. J’ai appelé vos fils, qui sont utilisés par le tueur en série Bashar al-Assad pour commettre des crimes brutaux contre le peuple syrien. Je vous ai averti que votre silence vous alignerait avec le tueur et aurait des conséquences graves pour vous. »

Khaddam a exprimé sa déception en disant : « Malheureusement, vous n’avez pas pris position, et les circonstances ont pris un tour différent. Le ‘tyran’ Bashar al-Assad a réussi à impliquer la communauté alaouite dans la guerre qu’il mène contre le peuple syrien. »

L’ancien vice-président syrien a poursuivi : « N’avez-vous pas ressenti de remords en voyant le massacre d’enfants, de femmes, de personnes âgées et d’autres citoyens dans les zones rurales de Homs, Hama, Idlib, Horan, Rif Dimashq, Deir ez-Zor, Jabal al-Kurd et dans la ville d’Al-Hafah et le village de Salma dans le gouvernorat de Lattaquié ? N’avez-vous pas pensé à l’avenir ? Souvenez-vous de la réaction de Hafez al-Assad quand il a tué des dizaines de ses propres partisans lors de leur affrontement avec les habitants de la ville. Il a assiégé Hama, l’a détruite et tué plus de vingt mille de ses citoyens. Son devoir était de les protéger, pas de les tuer. »

Khaddam a souligné qu’il reste encore une opportunité limitée pour les Alaouites de déclarer leur innocence vis-à-vis du régime syrien et d’appeler leurs fils dans les forces armées à se rebeller contre le régime et à rejoindre la révolution. En agissant ainsi, ils peuvent contribuer à mettre fin à l’effusion de sang, tenir Bashar al-Assad responsable et contribuer à la restauration de l’unité nationale. Il espérait que la secte alaouite ne craindrait pas Bashar, car cela ne les protégerait pas de ses crimes contre le peuple.

Il convient de noter que la majorité des forces armées syriennes, en particulier les commandants de brigades, d’armes et de bataillons, appartiennent à la secte alaouite, à laquelle appartient également la famille régnante d’Assad. En conséquence, des accusations ont été portées contre la communauté alaouite pour leur implication dans des massacres contre le peuple syrien qui se rebelle contre Assad et son régime.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]