Les ministres des Affaires étrangères de la Syrie et de l’Union soviétique se sont rencontrés aujourd’hui pour discuter de la manière de réagir à l’annexion par Israël du plateau du Golan, a annoncé Tass.
« Il a été souligné que la tentative provocante d’Israël de légitimer l’annexion du plateau du Golan syrien est une conséquence directe de la collusion anti-arabe de Camp David », a déclaré l’agence de presse soviétique.
Des sources diplomatiques ont indiqué que le ministre syrien des Affaires étrangères, Abdel Halim Khaddam, demanderait un soutien militaire accru ainsi qu’une coordination de la politique étrangère dans la région.
Tass a mentionné l’accord de coopération stratégique entre Israël et les États-Unis, qui a été le sujet d’une dispute entre Washington et Jérusalem après que la loi israélienne ait été imposée sur le Golan. Washington a suspendu l’accord suite à l’annexion du Golan.
Tass a déclaré que les discussions se sont tenues en vertu des dispositions du Traité d’amitié et de coopération soviéto-syrien.
« La situation au Moyen-Orient s’est encore aggravée ces derniers temps en raison des actions expansionnistes d’Israël, soutenues par les États-Unis », a déclaré Tass.
Le ministre soviétique des Affaires étrangères, Andreï Gromyko, a été cité comme disant que Moscou s’engageait à « la solidarité avec la lutte du peuple syrien et des autres peuples arabes pour rétablir leurs droits légitimes et assurer l’intégrité territoriale de leurs pays ».
Tass a rapporté que Khaddam a exprimé la gratitude de son pays envers l’U.R.S.S. pour son « aide invariable » dans « la lutte pour le rétablissement de la justice et de la paix au Moyen-Orient ».
Les médias syriens contrôlés par le gouvernement ont appelé à des liens plus étroits entre Damas et Moscou, et dans un discours mercredi, Assad a déclaré qu’un équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient était vital pour la libération des terres arabes occupées.
