S E C R E T ÉTAT 177823
SUITE À LA RÉPÉTITION AMMAN 3753 ACTION SECSTATE
INFO DAMAS DTD 17 JUILLET 1976
SUJET : ENTRETIEN AVEC LE ROI — MESSAGE D’ASAD
RÉF : AMMAN 3751
RÉSUMÉ : VOIR RÉFÉRENCE.
- LE ROI A PRIS CONTACT AVEC MOI ET M’A DEMANDÉ DE VENIR AU PALAIS EN DÉBUT DE SOIRÉE DU 17 JUILLET. APRÈS UNE COURTE ATTENTE PENDANT QU’IL RECEVAIT ORTOLI DU MARCHÉ COMMUN, IL M’A INVITÉ À ENTRER DANS SON BUREAU. LE PRINCE HÉRITIER HASAN ÉTAIT ÉGALEMENT PRÉSENT, AYANT PARTICIPÉ À LA RÉUNION AVEC ORTOLI.
- LE ROI A EXPLIQUÉ QU’IL AVAIT RENCONTRÉ LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SYRIEN ET VICE-PREMIER MINISTRE KHADDAM DANS L’APRÈS-MIDI DU 17 JUILLET. IL VOULAIT PARTAGER AVEC LES ÉTATS-UNIS, AU PLUS HAUT NIVEAU, L’ESSENTIEL DE CE QUE KHADDAM LUI AVAIT DIT, Y COMPRIS UN MESSAGE D’ASAD QUE KHADDAM AVAIT TRANSMIS. LE ROI S’EST EXPRIMÉ EN S’APPUYANT SUR UNE SÉRIE DE NOTES EN ARABE.
- LE ROI A NOTÉ QUE LE MESSAGE ET LES DISCUSSIONS PORTAIENT SUR UNE SITUATION QU’IL M’AVAIT PRÉCÉDEMMENT DÉCRITE EN TERMES VAGUES — À SAVOIR LA QUESTION CUBAINE. IL ESTIMAIT À PRÉSENT QUE SES DESCRIPTIONS ANTÉRIEURES AVAIENT ÉTÉ ASSEZ CONSERVATRICES PAR RAPPORT AUX DANGERS. LE ROI M’A ENSUITE DEMANDÉ EXPRESSÉMENT DE PRENDRE DES NOTES.
- EN GUISE DE COMMENTAIRE INTRODUCTIF SUPPLÉMENTAIRE, LE ROI A INSISTÉ SUR LE FAIT QU’ASAD VOULAIT TRANSMETTRE SON MESSAGE ÉGALEMENT AU ROI KHALID ET AU SHAH D’IRAN PAR L’INTERMÉDIAIRE DU ROI HUSSEIN. LE ROI A AJOUTÉ QU’ASAD VOULAIT ÉGALEMENT QUE HUSSEIN TRANSMETTE LE MESSAGE AUX ÉTATS-UNIS. LE ROI A DÉCLARÉ QU’IL RENCONTRERAIT LE SHAH À LA MER CASPIENNE DEMAIN, OÙ IL RESTERAIT TROIS OU QUATRE JOURS. IL ENVOYERAIT LE MINISTRE DE LA COUR, KHAMMASH, EN ARABIE SAOUDITE LE 18 JUILLET POUR RENCONTRER LE ROI KHALID. EN OUTRE, COMME SADATE SERAIT ÉGALEMENT PRÉSENT, IL ESSAIERAIT D’ORGANISER UN RENDEZ-VOUS POUR QUE KHAMMASH INFORME SADATE DES DÉTAILS DU MESSAGE D’ASAD.
- LE ROI A COMMENCÉ PAR DIRE QU’ASAD CONSIDÈRE QUE LA SITUATION EST EXTRÊMEMENT CRITIQUE. IL A ENSUITE ÉVOQUÉ CERTAINS DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS. ASAD AFFIRMAIT QUE LA DERNIÈRE RÉUNION DE LA LIGUE ARABE AVAIT DÉBUTÉ AVEC L’OLP SE MONTRANT RAISONNABLE ET COOPÉRATIVE, MAIS QU’EN COURS DE ROUTE, L’ATTITUDE DE L’OLP AVAIT CHANGÉ RADICALEMENT. ASAD EN A CONCLU QUE L’OLP GAGNAIT DU TEMPS. GRADUELLEMENT, LORS DE LA RÉUNION, LA POSITION DE L’OLP ÉTAIT DEVENUE PLUS EXTRÊME.
- L’ATTITUDE ACTUELLE DE LA SYRIE FACE À LA CRITICITÉ DE LA SITUATION RÉSULTE DE L’AUGMENTATION DES PRESSIONS SOVIÉTIQUES SUR LA SYRIE. LES SOVIÉTIQUES ONT ENVOYÉ UN MESSAGE AUX SYRIENS EXIGEANT LE RETRAIT IMMÉDIAT DES FORCES SYRIENNES DU LIBAN. LES SOVIÉTIQUES ACCUSAIENT LES SYRIENS DE COOPÉRER DANS UN COMPLOT IMPÉRIALISTE VISANT À DÉTRUIRE LE MOUVEMENT NATIONAL LIBANAIS ET LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE. LE MESSAGE SOVIÉTIQUE A ÉGALEMENT CLARIFIÉ QUE SI LES SYRIENS NE SE CONFORMAIENT PAS À LEUR DEMANDE, LA POSITION SOVIÉTIQUE DEVIENDRAIT TRÈS FERME. LES SOVIÉTIQUES ONT DÉCLARÉ QU’ILS SOUHAITAIENT MAINTENIR ET PRÉSERVER DE BONNES RELATIONS AVEC LA SYRIE, MAIS UNIQUEMENT SI LES SYRIENS ÉTAIENT PRÊTS À COOPÉRER AVEC LA POSITION ET LA POLITIQUE SOVIÉTIQUES VIS-À-VIS DU LIBAN. KHADDAM A DIT AU ROI QUE, EN SOMME, LE MESSAGE SOVIÉTIQUE ÉTAIT UN ULTIMATUM À LA SYRIE.
LE ROI A ENSUITE DÉCRIT LA VISITE DE KHADDAM À MOSCOU. KHADDAM A DIT QU’IL AVAIT RENCONTRÉ À DE NOMBREUSES REPRISES LES DIRIGEANTS SOVIÉTIQUES, MENTIONNANT EN PARTICULIER LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, GROMYKO. KHADDAM AVAIT EXPLIQUÉ, À DE MULTIPLES REPRISES, À GROMYKO LA POSITION SYRIENNE AINSI QUE SES OBJECTIFS ET INTÉRÊTS AU LIBAN. IL N’A PAS PU CHANGER LA PERCEPTION SOVIÉTIQUE DE CE QUE LA SYRIE ESSAYAIT DE FAIRE. À LA SUITE DES RÉUNIONS DE KHADDAM ET DU MESSAGE SOVIÉTIQUE REÇU PAR LA SUITE, ASAD, SELON LE ROI, AVAIT CONCLU QU’IL FAISAIT FACE AU « GRAVE DANGER » D’UNE SITUATION SIMILAIRE À CELLE DE L’ANGOLA AU LIBAN. IL OBSERVAIT UNE NOUVELLE COOPÉRATION TRÈS ÉTROITE ENTRE LA LIBYE, L’IRAK, L’OLP ET LES SOVIÉTIQUES DANS LES DÉVELOPPEMENTS ACTUELS.
- LE ROI A ÉGALEMENT MENTIONNÉ QUE LE MESSAGE SOVIÉTIQUE ÉTAIT ARRIVÉ APRÈS QUE LES SYRIENS AVAIENT DÉCOUVERT QUE JALLUD AVAIT ENVOYÉ À KADHAFI UN MESSAGE TRANSMIS PAR L’OLP, DEMANDANT AUX SOVIÉTIQUES D’ADOPTER UNE POSITION TRÈS DURE CONTRE LA SYRIE. TROIS JOURS PLUS TARD, L’ « ULTIMATUM » DES SOVIÉTIQUES ARRIVAIT.
- LE ROI A ÉGALEMENT FOURNI CE QU’IL A QUALIFIÉ DE FRAGMENTS D’INFORMATIONS RECUEILLIES AUPRÈS DES SYRIENS, QUI TENDENT À DÉMONTRER LA GRAVITÉ DE LA SITUATION. LES SYRIENS ONT AFFIRMÉ QU’UN PATROUILLEUR LIBANAIS, SOUS CONTRÔLE CHRÉTIEN, AVAIT ESSAYÉ D’ENQUÊTER SUR UN RAPPORT INDIQUANT QU’UN NAVIRE SOVIÉTIQUE DÉCHARGEAIT À TRIPOLI OU APPORTAIT DES ARMES SOVIÉTIQUES EN PROVENANCE DE LIBYE (IL N’ÉTAIT PAS CLAIR LEQUEL DES DEUX). LE PATROUILLEUR LIBANAIS A ÉTÉ ATTAQUÉ EN ROUTE PAR UN POURSUITEUR INCONNU, ET LES SYRIENS PRÉSUMENT QU’IL S’AGISSAIT DES SOVIÉTIQUES. LES SYRIENS AFFIRMENT ÊTRE CERTAINS, GRÂCE À LA RECONNAISSANCE AÉRIENNE ET À D’AUTRES SOURCES, QUE LES SOVIÉTIQUES ONT PLUSIEURS NAVIRES DE GUERRE EN POSITION DANS LA RÉGION.
- LES SYRIENS ONT RAPPORTÉ AU ROI QUE DEUX AÉRODROMES ÉTAIENT EN CONSTRUCTION DANS LE SUD DU LIBAN PAR LES FORCES DE GAUCHE ET LES PALESTINIENS. L’UN AVAIT UNE PISTE DE 800 MÈTRES, L’AUTRE DE 2000 MÈTRES. LES SYRIENS ONT DIT AU ROI QU’ILS CROIENT QU’IL EST PLUS QUE PROBABLE QUE DES ÉLÉMENTS IRAKIENS, LIBYENS ET POSSIBLEMENT CUBAINS COMMENCERONT À ARRIVER PAR LES AIRS, ACCOMPAGNÉS D’ARMES ET DE MUNITIONS.
- LES SYRIENS ONT DÉTECTÉ UN DURCISSEMENT MARQUÉ DE LA POSITION DE L’OLP. CETTE DERNIÈRE A REFUSÉ DE PARTICIPER À LA RÉUNION PRÉVUE À DAMAS LE 16 JUILLET, ORGANISÉE CONFORMÉMENT À UNE RÉSOLUTION DE LA LIGUE ARABE, ET A PUBLIQUEMENT FAIT UNE DÉCLARATION SUR CE SUJET.
- LE ROI A DIT QU’ASAD A CONCLU QUE LES RELATIONS AVEC LES SOVIÉTIQUES SE TROUVENT À UN POINT CRUCIAL. ASAD NE CHANGERA PAS SES POSITIONS OU ATTITUDES ACTUELLES SUR LA SITUATION AU LIBAN. IL EXISTE TOUTEFOIS DES LIMITES À CE QU’IL PEUT FAIRE FACE AUX PRESSIONS INTENSES DES SOVIÉTIQUES. ASAD DEMANDE L’AIDE DE SES AMIS. LES SOVIÉTIQUES ONT DE NOMBREUX MOYENS DE FAIRE PRESSION SUR LUI, NOTAMMENT EN ARRÊTANT LES LIVRAISONS D’ARMES, DE PIÈCES DÉTACHÉES MILITAIRES ET D’ASSISTANCE ÉCONOMIQUE. LE POINT PRINCIPAL EST QU’ASAD VOUDRAIT SAVOIR S’IL PEUT COMPTER SUR DES SOURCES DE SOUTIEN ALTERNATIVES, QUE CE SOIT DE SES AMIS OU D’AILLEURS. LE ROI A MENTIONNÉ QUE KHADDAM AVAIT SPÉCIFIQUEMENT PARLÉ DE L’ARABIE SAOUDITE ET DE L’IRAN. LE ROI A DIT QUE LES SYRIENS COMPRENAIENT QUE LE MÊME MESSAGE SERAIT TRANSMIS AUX ÉTATS-UNIS.
- J’AI DEMANDÉ AU ROI CE QUE LA JORDANIE ENVISAGEAIT DE FAIRE. IL A RÉPONDU QU’IL ÉTAIT ENTENDU QUE LA JORDANIE AIDERAIT LA SYRIE DE TOUTES LES MANIÈRES POSSIBLES SI LES CHOSES DEVENAIENT DIFFICILES. DE PLUS, LA JORDANIE UTILISE SES AMIS ET SON INFLUENCE POUR RELAYER LE MESSAGE D’ASAD ET CHERCHER DU SOUTIEN. LE ROI A DIT QU’IL PARLERAIT SPÉCIFIQUEMENT AU SHAH À CE SUJET DEMAIN. IL A NOTÉ, TOUT COMME ASAD, QU’IL EST POSSIBLE QUE LA SITUATION SYRIANO-SOVIÉTIQUE SE DÉVELOPPE EN UNE AUTRE CRISE SIMILAIRE À CELLE ENTRE L’ÉGYPTE ET LES SOVIÉTIQUES CONCERNANT LES ARMES ET LES PIÈCES DÉTACHÉES. ASAD A ÉGALEMENT FAIT ALLUSION À LA RÉCENTE TENTATIVE DE RENVERSEMENT DE NUMEIRI AU SOUDAN ET À CERTAINS DÉVELOPPEMENTS NON SPÉCIFIÉS EN ÉGYPTE COMME PREUVES DE L’IMPLICATION LIBYO-SOVIÉTIQUE.
13. LE ROI A DIT QUE L’ÉVALUATION D’ASAD ÉTAIT QUE SI LE LIBAN TOMBAIT, CE SERAIT UN COUP TRÈS SÉVÈRE POUR LA RÉGION, ET QUE LE KOWEÏT ET L’ARABIE SAOUDITE POURRAIENT ÊTRE LES PROCHAINS. LE ROI A COMMENTÉ QUE BEAUCOUP DE GENS PENSENT QU’ASAD A PLUS D’INFLUENCE SUR LUI QU’IL N’EN A SUR ASAD, MAIS QU’IL SUFFIT DE VOIR COMMENT ASAD PARLE MAINTENANT. ASAD DIT MÊME QUE SON PROPRE PEUPLE NE LE SOUTIENT PAS DE LA MÊME FAÇON QUE LES JORDANIENS SE SONT RALLIÉS À HUSSEIN LORS DE LA CRISE DE 1970.
14. LE ROI A ENSUITE DIT QU’ASAD AVAIT ÉVALUÉ QUE LA COMMUNAUTÉ CHIITE EN IRAK ÉTAIT TRÈS FORTE. BIEN QU’ELLE COOPÈRE PLEINEMENT AVEC LE BAAS IRAKIEN À L’HEURE ACTUELLE, EN DÉPIT DE CETTE COOPÉRATION, ELLE POURRAIT SE RETOURNER CONTRE LE RÉGIME.
15. SELON LE ROI, ASAD A ÉGALEMENT SOULIGNÉ QUE L’ÉGYPTE AVAIT MIS FIN À L’UTILISATION DE SES PORTS PAR LA FLOTTE SOVIÉTIQUE. LA SYRIE AVAIT REÇU UNE DEMANDE SIMILAIRE DES SOVIÉTIQUES POUR L’UTILISATION DE SES PORTS ET AVAIT REFUSÉ. ASAD ESTIME MAINTENANT QUE LES SOVIÉTIQUES SONT TRÈS INTÉRESSÉS PAR D’AUTRES INSTALLATIONS ET LIENT CETTE DEMANDE À LA POSITION SOVIÉTIQUE CONTRE LA SYRIE AU LIBAN.
16. ASAD A FAIT REMARQUER QU’UNE DÉLÉGATION ÉCONOMIQUE SOVIÉTIQUE, ATTENDUE EN SYRIE LE 14 JUILLET, AVAIT ÉTÉ ANNULÉE. LA SYRIE Y VOIT UN SIGNAL DES SOVIÉTIQUES SUR LEUR FUTURE POLITIQUE D’AIDE ÉCONOMIQUE ET MILITAIRE EN PROVENANCE DE MOSCOU. J’AI DEMANDÉ AU ROI SI L’ULTIMATUM SOVIÉTIQUE DONT KHADDAM AVAIT PARLÉ PRÉCISAIENT QUE LES SOVIÉTIQUES ARRÊTERAIENT L’AIDE MILITAIRE À LA SYRIE. LE ROI A DIT QU’IL N’AVAIT PAS VU UNE COPIE DU MESSAGE, MAIS QU’IL AVAIT L’IMPRESSION QUE LES SOVIÉTIQUES AVAIENT UNIQUEMENT SOUS-ENTENDU QU’ILS ARRÊTERAIENT CETTE AIDE.
17. APRÈS MON RETOUR À L’AMBASSADE, LE ROI A APPELÉ ET A DIT QU’IL AVAIT OUBLIÉ DE MENTIONNER QU’ASAD AVAIT L’IMPRESSION QUE LES DROITISTES ÉTAIENT EN BONNE POSITION MAINTENANT, MAIS QU’IL NE POUVAIT PAS ÊTRE SÛR DE LEUR SORT SI LES SOVIÉTIQUES METTAIENT LEURS MENACES À EXÉCUTION.
18. COMMENTAIRE : IL SEMBLE QU’ASAD ET POSSIBLEMENT LE ROI ONT TOUT FAIT POUR NOUS CONVAINCRE QUE LES SOVIÉTIQUES SONT SÉRIEUX DANS LEUR PRESSION SUR LES SYRIENS CONCERNANT LE LIBAN. COMME VOUS LE SAVEZ, NOUS AVONS, DE TEMPS EN TEMPS, TRANSMIS DES MESSAGES QUASI PANIQUÉS D’ASAD PAR L’INTERMÉDIAIRE DU ROI. NOUS NE SOMMES PAS EN MESURE DE JUGER LEUR VALIDITÉ. CERTAINES PARTIES DE CE QUI NOUS A ÉTÉ TRANSMIS NOUS ONT ÉTÉ DONNÉES PAR LE ROI TRÈS TÔT. D’AUTRES PARTIES SEMBLENT CONCORDÉES AVEC DIVERS RAPPORTS QUE NOUS AVONS VUS DE MOSCOU, DAMAS ET BEYROUTH. PAR LE PASSÉ, LORSQUE NOUS AVONS REÇU DE TELS MESSAGES, NOUS AVONS PAR LA SUITE ESSAYÉ DE VÉRIFIER CE QUE LE ROI NOUS AVAIT TRANSMIS. À AUCUNE OCCASION NOUS N’AVONS TROUVÉ UNE SITUATION OÙ LES MESSAGES DU ROI ONT ÉTÉ DIRECTEMENT CONTREDITS PAR DES RAPPORTS D’AUTRES SOURCES FIABLES. CEPENDANT, NOUS NE POUVONS PAS NON PLUS EXCLURE QUE LES MESSAGES DU ROI SOIENT FORMULÉS DE FAÇON À S’ALIGNER SUR SES PROPRES IDÉES ET OBJECTIFS.
DANS LE CAS PRÉSENT, L’APPROCHE DU ROI SEMBLE CLAIREMENT TRÈS PROCHE DE CELLE D’ASAD APRÈS AVOIR ENTENDU ET APPAREMMENT SOUTENU LE RÉCIT CONCERNANT LA POSSIBILITÉ D’UNE PRESSION SOVIÉTIQUE SUR LES RELATIONS MILITAIRES AVEC LA SYRIE. J’AI DIT AU ROI QU’IL SEMBLAIT POSITIF POUR LUI ET POUR LA JORDANIE QU’IL N’AIT PAS SIGNÉ D’ACCORD SUR LA DÉFENSE AÉRIENNE LORS DE SA VISITE À MOSCOU LE MOIS DERNIER. IL A RI ET A DIT QUE C’ÉTAIT CERTAINEMENT LE CAS. FIN DU COMMENTAIRE. PICKERING UNQTE ROBINSON
