La rencontre d'Ennal avec Khadam a été considérée comme une indication que les relations avec Damas sont revenues à la normale. Le mois dernier, la Syrie a averti la Grande-Bretagne que son « ingérence » dans les affaires syriennes pourrait mettre en danger les relations bilatérales. Cet avertissement intervient après que des diplomates britanniques ont fait part aux Syriens de l’inquiétude de Whitehall concernant la persécution et le harcèlement de la communauté juive syrienne.
La rencontre d’hier, qualifiée d’« amicale et cordiale », a également abordé la situation au Moyen-Orient. Selon des sources du ministère des Affaires étrangères, Khadam a souligné la nécessité de maintenir la dynamique des négociations de paix et a déclaré que son gouvernement accueillerait favorablement la participation britannique à la conférence de paix de Genève. Les sources ont indiqué que d’éventuelles ventes d’armes britanniques à la Syrie avaient également été « brièvement évoquées » et qu’Ennals avait expliqué que la Grande-Bretagne était prête à considérer de telles demandes « tant que ces armes ne mettraient pas en danger la réalisation d’une solution juste au conflit du Moyen-Orient ».