Monsieur Abdul Halim Khaddam, le Vice-Président syrien, a déclaré aujourd’hui que la direction syrienne reconnaît toujours le rôle exceptionnel du leader du Parti progressiste socialiste libanais, le député Walid Joumblatt, dans la chute de l’accord du 17 mai. Khaddam a déclaré à son arrivée à Mukhtara, l’une des villes du Mont-Liban, accompagné d’une délégation syrienne de haut niveau en réponse à l’invitation de Joumblatt, que l’accord du 17 mai, déclaré à la suite de l’invasion israélienne au Liban, aurait restreint le Liban et aurait constitué une menace importante pour la Syrie et l’ensemble de la nation arabe.
Joumblatt, qui a accueilli Khaddam après 21 ans depuis la dernière visite d’un responsable syrien de haut niveau à Mukhtara, s’est contenté de dire : « Nous soulignons la profondeur des relations entre le Parti progressiste socialiste et la Syrie et la nécessité de les poursuivre. »
Au cours de sa visite à Mukhtara aujourd’hui, le Vice-Président syrien a abordé la situation régionale, affirmant que les conditions posées par Sharon pour que la Syrie participe à la conférence de paix ne méritent pas de réponse. Quand Sharon spécifie des conditions, cela signifie que la paix est impossible avec de telles politiques. Il a souligné que l’approche future de la Syrie est claire, entièrement nationale, et qu’elle s’en tient à ses principes et à ses politiques claires.
Le Vice-Président syrien a affirmé que ce qui se passe aujourd’hui en Palestine ne vise pas seulement le peuple palestinien, mais tous les Arabes. Cela ne vise pas seulement la volonté de libération des Palestiniens, mais la capacité de survie de tous les Arabes. Plus les Arabes s’unissent pour soutenir l’insurrection, plus ils peuvent emprunter le bon chemin. Il a ajouté que les circonstances sont certes difficiles, mais les circonstances de l’ennemi le sont encore plus, et la situation internationale ne perdurera pas. La chose cruciale est de persévérer, et l’histoire se répète.
