Abdel Halim Khaddam, le vice de Hafez al-Assad, a révélé le rôle significatif joué par l’Arabie saoudite et une alliance arabe avec les États-Unis pour exercer une pression sur Israël afin de l’empêcher de déclencher une guerre contre la Syrie. Dans ses mémoires publiées par le journal Asharq Al-Awsat, Khaddam a déclaré qu’à l’été 1981, Israël avait abattu deux hélicoptères syriens dans la vallée de la Bekaa alors qu’ils étaient en mission de combat contre les « Forces libanaises » à Zahle et Sanin, au Liban.
Il a ajouté : « En réponse, la Syrie a déployé des missiles anti-aériens (SAM) dans la vallée de la Bekaa. Le Premier ministre israélien Menachem Begin a réagi en proférant des menaces envers Damas, exigeant le retrait de ces missiles par des ‘moyens spéciaux’ à moins que la Syrie ne les retire. »
Khaddam a également noté que l’Arabie saoudite, le Koweït, les Émirats arabes unis et d’autres pays ont mené des « activités de combat » avec l’administration américaine, en particulier l’Arabie saoudite. Il a déclaré : « Le roi Khalid bin Abdulaziz a envoyé plusieurs lettres au président Ronald Reagan, l’avertissant de ne pas soutenir Israël dans son agression contre la Syrie, et soulignant que l’Arabie saoudite et toutes les nations arabes se tiendraient aux côtés de la Syrie. »
En outre, Khaddam a continué en mentionnant que le prince héritier de l’époque, le prince Fahd bin Abdulaziz, avait affirmé que si Israël attaquait la Syrie, tous les pays arabes combattraient aux côtés de la Syrie.
