L’ancien vice-président syrien, Abdul Halim Khaddam, a déclaré hier qu’il n’était pas exclu que le régime syrien utilise des armes chimiques contre son peuple après avoir perdu face aux rebelles syriens.
Le journal en ligne jordanien indépendant Al-Maqar a cité Khaddam, qui a fait défection du régime au pouvoir à Damas, affirmant dans une déclaration que le régime de Bachar al-Assad était tombé définitivement, mais que ses calculs pourraient changer dans sa phase finale en ce qui concerne l’utilisation d’armes chimiques. Il a souligné que le régime était en plein chaos et chercherait à se sauver tant que la révolution serait victorieuse contre lui.
Khaddam a ajouté que dans toutes les règles des révolutions, la survie d’un tel régime est considérée comme impossible, mais Assad essaie de changer les règles et les principes des révolutions en recourant à davantage de bains de sang. Il a accusé le régime syrien de pousser le pays vers des affrontements sectaires dans l’espoir de rester au pouvoir, soulignant qu’il était tombé définitivement. Khaddam s’attendait à ce que la fin d’Assad soit pire que celle de Kadhafi. Il a exprimé sa déception à l’égard des pays voisins de la Syrie, qui se concentrent sur la possibilité que le régime d’Assad utilise de telles armes et oublient que le peuple syrien en a été victime jusqu’à présent, avec plus de 80 000 victimes.
