Bureau de Khaddam : les affirmations du ministère public mettent en évidence l’ampleur de l’effondrement en Syrie

publisher: المستقبل

Publishing date: 2006-04-12

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Le bureau de presse de l'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a publié une déclaration dans laquelle il réfute les allégations du parquet militaire en Syrie concernant sept accusations contre Khaddam, et considère que cette affaire met en évidence « l'ampleur de l'effondrement auquel la situation est parvenue ». en Syrie." Voici le texte de la déclaration.

Le parquet militaire de Damas a déposé une plainte contre M. Abdel Halim Khaddam, qui comprenait sept accusations criminelles. Le bureau de presse de M. Abdel Halim Khaddam souhaite clarifier les points suivants :

1 - La première accusation indiquait qu'il complotait contre un pays étranger pour le pousser à lancer une agression contre la Syrie et à en fournir les moyens. L’accusation n’indique pas qui est ce pays étranger, comment il a été contacté, où et avec qui, ni comment ces fausses et prétendues informations sont arrivées.

2 - La deuxième accusation est l'usurpation de l'autorité politique et civile. L’accusation ne précisait pas la méthode et les éléments pour réaliser cette usurpation, et en même temps le régime lui-même était le résultat d’une usurpation par la force militaire. L’appel au changement de régime est venu du peuple, et c’est ce que M. Khaddam a confirmé et ce que le Front de salut national a confirmé est un appel au rétablissement du peuple syrien. Son autorité s'acquiert par des moyens pacifiques et non par le recours à la force comme c'était le cas dans le passé.
3 - L'accusation considère comme un crime la rencontre avec le magazine arabe Al-Sunara, publié par un Arabe en Israël. Alors qu’en est-il du président du régime, Bachar al-Assad, qui recevait des membres de la Knesset israélienne, et dont certains transmettaient des messages entre lui et les services de renseignement israéliens ? Qu’en est-il de la poignée de main chaleureuse avec le président israélien lors des funérailles du défunt pape au Vatican, et qu’en est-il des rencontres qui ont eu lieu en Europe avec l’entourage proche du régime et avec les Israéliens ? Qu’en est-il du message que le président du régime Bachar al-Assad a envoyé à Ehud Olmert ?
4 - La quatrième accusation concerne des actions, des écrits et des discours qui n'ont pas été autorisés par le gouvernement syrien, ainsi que de faux témoignages. Le président du régime ne sait-il pas que M. Khaddam parlait lors de réunions de direction et de conférences du parti en sa présence et en présence de son père avant lui sur la méchanceté et la corruption du régime ? N’est-il pas ironique que l’on dise à tout Syrien qu’il lui est interdit d’exprimer son opinion sauf après l’approbation des autorités ? N’est-ce pas là une preuve évidente de la grande prison dans laquelle est emprisonné le peuple syrien ?

Quant à la question des faux témoignages, le parquet militaire ou autres n'ont pas le droit de contester le témoignage car il a eu lieu devant la Commission d'enquête internationale, chargée d'évaluer ce témoignage. Quoi qu’il en soit, les résultats de l’enquête seront bientôt publiés et il sera clair qui est le menteur.
5 - Le cinquième chef d'accusation consiste à exposer la Syrie à des actions hostiles sans que l'accusation ne parle de ces actions, de leur source et de leurs mécanismes. Est-ce que cela veut dire révéler les faits aux Syriens ? N'est-ce pas le président du régime, avec ses décisions aventureuses au nom d'intérêts étroits, qui a mis la Syrie en danger ? N'est-ce pas lui qui a provoqué l'adoption de la résolution 1559 en raison de sa décision de prolonger la prolongation pour le président libanais Emile Lahoud ?

6- L'accusation parle de M. Khaddam perturbant les relations entre la Syrie et un autre pays sans mentionner qui est ce pays, ni comment et quand les troubles ont eu lieu ?
7 - Quant à l’accusation d’atteinte au prestige de l’État, l’État a-t-il encore du prestige au vu du contrôle de la famille du président du régime et de ses proches sur ses agences et institutions, les ressources de l’État et les libertés du peuple ? L’État a-t-il encore du prestige après que le régime l’a affaibli, brisé l’unité nationale et appauvri le pays ? Les Syriens ont-ils encore un État dont ils craignent pour son prestige ? Le régime d’oppression et de corruption représente-t-il le sentiment national ?
L’État a du prestige lorsqu’il dispose de véritables institutions démocratiques, lorsque le peuple est la source du pouvoir, lorsque les agences gouvernementales se préoccupent des problèmes du peuple et de ses moyens de subsistance, et lorsque ses libertés font la différence entre l’État et l’autorité usurpatrice. Quand l’État en Syrie est l’État du peuple et non l’autorité de la famille, alors l’État a du prestige et est une source d’attraction nationale et une source d’espoir du peuple.
L'invitation déposée par le procureur général militaire devant le tribunal militaire met en évidence l'ampleur de l'effondrement auquel est arrivée la situation en Syrie, et il n'a d'autre choix que de recourir à de telles méthodes pour intimider et terroriser les gens et les mettre devant une seule option, qui C'est garder le silence et accepter l'injustice et la corruption, car s'ils expriment leurs opinions, ils seront accusés de conspiration contre l'État et de coopération. Avec l'étranger

Tous les Syriens connaissent l'histoire nationale de M. Abdul Halim Khaddam, qui a déclaré à plusieurs reprises, tout comme le Front du salut national et d'autres forces d'opposition nationales en Syrie, que le changement doit être syrien et que demander l'aide d'un étranger est inacceptable parce que le peuple syrien est ce sont eux qui doivent changer le régime corrompu et ce sont eux qui décident de leur sort et de leur avenir. "
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