Le Comité national de soutien à la révolution syrienne condamne fermement le sommet arabe, qui adopte des décisions répétitives sur la situation arabe, dénuées de substance et agrémentées de phrases fleuries. Il affirme que si le sommet arabe reconnaît la légitimité des revendications du peuple syrien et appelle à mettre fin à l’effusion de sang, il ne reconnaît pas la responsabilité du régime brutal qui utilise tous les moyens pour commettre ses crimes.
Dans une déclaration, le Comité souligne que c’est le peuple syrien qui a le droit de décider de son propre destin. Il se demande pourquoi la conférence ignore le droit du peuple syrien de recourir à une intervention extérieure pour être sauvé des atrocités commises par le régime. Le Comité fait des comparaisons, demandant si les dirigeants au pouvoir en Iraq se sont alliés aux États-Unis d’Amérique pour faire la guerre à l’ancien régime iraquien et s’il n’y a aucun pays arabe utilisant des coalitions internationales pour libérer ses terres d’une agression brutale commise par d’autres nations.
Par conséquent, la Commission regrette que la conférence au sommet ne prenne pas de décisions résolues visant à aider le peuple syrien à réaliser ses aspirations. Elle appelle à la révocation de la légitimité du régime, à la suspension de son adhésion à la Ligue des États arabes et à la fourniture de diverses formes d’assistance pour donner au peuple syrien les moyens de se libérer. Elle avertit que le silence du sommet n’a fait qu’encourager Bachar Al-Assad à commettre de nouveaux actes de meurtre et de destruction, d’autant plus que ces décisions ne le condamnent pas et ne l’obligent pas à rendre des comptes aux côtés du peuple syrien.
En conclusion, le Comité exhorte tous les gouvernements arabes conscients de la gravité de la situation en Syrie à collaborer à la formation d’une coalition militaire internationale pour sauver le peuple syrien et l’aider à réaliser ses aspirations à déterminer son propre destin. De plus, le Comité demande à ces gouvernements d’apporter une assistance financière et militaire au Conseil militaire et à l’Armée libre.