Le troisième jour, l’agression israélienne brutale contre le peuple palestinien se poursuit, révélant les véritables objectifs d’Israël dans la résolution de la question palestinienne et la propagation de la discorde dans le monde arabe.
Il est douloureux de constater que certaines parties, sous prétexte de protéger le peuple palestinien et de soutenir la cause palestinienne, mènent des campagnes médiatiques et politiques contre l’Égypte et d’autres pays arabes. Cela se produit au moment où tout le monde devrait s’unir pour soutenir le peuple palestinien, renforcer sa résilience et mettre fin à l’agression israélienne contre lui. Cela indique que l’objectif de cette campagne est de réaliser des gains politiques bon marché au détriment du peuple palestinien, en déplaçant l’attention du soutien au peuple palestinien vers l’approfondissement des divergences arabes. Entre-temps, ces parties se contentent de campagnes médiatiques contre Israël et regardent passivement Gaza se faire détruire et le sang de son peuple être versé, sans prendre aucune mesure sous prétexte de ne pas provoquer Israël. Nous ne savons pas comment les efforts de l’Égypte pour calmer le jeu, pour le dialogue palestinien et pour la restauration de l’unité palestinienne deviennent complices de l’agression.
Comment les actions de ces parties, entravant le dialogue national et l’unité nationale palestinienne, peuvent-elles être considérées comme un soutien au peuple palestinien ? Comment les efforts de l’Égypte deviennent-ils complices de l’agression ?
Comment les négociations entre le régime syrien et Israël, et son alignement sur les États-Unis, peuvent-elles être considérées comme une forme de lutte, et comment les efforts arabes pour apaiser deviennent-ils plus complexes, avec une agression de plus en plus féroce et brutale ?
Le gouvernement turc a annoncé la suspension de sa médiation dans les négociations israélo-syriennes au moment où le régime au pouvoir en Syrie déclare qu’il ne renoncera pas aux négociations. Le soutien au peuple palestinien implique-t-il de séparer la question palestinienne de la récupération des terres arabes occupées en Syrie et au Liban ?
La grande question est : quel rôle jouent les parties de cet axe dans la création d’une atmosphère qui accroît la division arabe, et au bénéfice de qui ?