L'ancien vice-président syrien dissident Abdel Halim Khaddam a accusé le régime de son pays d'avoir utilisé la loi d'urgence au cours des 45 dernières années pour tuer et expulser plus de 300 000 Syriens.
Dans une récente lettre adressée aux Syriens, Khaddam a promis une « réunion rapprochée » et a souligné que le régime utilisait la loi d'urgence comme un moyen de sauvegarder ses propres intérêts. Il a souligné qu'au moment de sa déclaration en Syrie, il n'y avait ni état de guerre, ni rébellion armée, ni menace à la sécurité publique, ni catastrophe naturelle. Malgré ces circonstances, le régime a émis plus de 300 000 ordres coutumiers d’arrestation, de confiscation et d’expulsion.